Les Brèves du monde

Mardi 18 Février 2014 - 16:51

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Procès Pascal Simbikangwa : de nouveaux témoignages contradictoires sur l'accusé

De nouveaux témoins ont jeté leurs éclairages contradictoires lundi sur Pascal Simbikangwa, le premier Rwandais poursuivi pour crimes liés au génocide en France, près de 20 ans après ce drame. Anatole Nsengiyumva est l'ancien patron du « bureau G2 », le renseignement militaire où fut brièvement affecté Pascal Simbikangwa, après qu'un accident eut laissé paraplégique le jeune capitaine de la garde présidentielle en 1986. Versé dans le civil, l'accusé allait rejoindre le Service central de renseignement de la police (SCR), avec rang de « directeur », dit-il. Mais pour le lieutenant-colonel Nsengiyumva, « c'était un petit agent » chargé de la revue de presse, « il n'était directeur de rien ». Le capitaine Simbikangwa est notamment accusé d'y avoir organisé des milices et fait livrer des armes, mais son ancien chef, tout en reconnaissant ne pas l'avoir vu « pendant les événements », balaie d'une phrase : « Simbikangwa était impotent, il se déplaçait dans sa chaise roulante, il ne pouvait pas se mettre debout. »

Ukraine : l'opposition demande à Merkel des sanctions contre les proches de Ianoukovitch

L'opposition ukrainienne a demandé lundi à Berlin à Angela Merkel, une aide financière et des sanctions contre l'entourage du président Viktor Ianoukovitch, à la veille de l'examen au Parlement d'une réforme constitutionnelle réduisant les pouvoirs présidentiels pour sortir de la crise. « Je pense que l'Union européenne et l'Allemagne ont des mécanismes pour introduire des sanctions », a déclaré au cours d'une rencontre avec la chancelière allemande Vitali Klitschko, l'un des chefs de l'opposition ukrainienne et ancien champion du monde de boxe poids lourds, qui a remporté la plupart de ses victoires en Allemagne, où il est très populaire.

Centrafrique : la présidente veut une prolongation de la mission française

La présidente centrafricaine a déclaré lundi qu'elle souhaitait une prolongation de l'intervention militaire française dans son pays jusqu'en 2015, trois jours après l'annonce par Paris de l'envoi de renforts pour une mission "plus longue que prévu". « La présidente de transition (Catherine Samba Panza) nous a dit qu'il faut qu'ils (les soldats français) restent jusqu'aux élections, c'est-à-dire début 2015 », a déclaré la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale -la chambre basse du Parlement français-, Elisabeth Guigou, qui conduit une délégation de neuf parlementaires à Bangui, et qui a rencontré la présidente lundi matin.

Tiras Andang