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Les Premières

Lundi 6 Juin 2022 - 16:00

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Aux côtés de leurs époux chefs d’Etat, elles ont décidé d’associer leurs énergies pour aller au-delà de la prestigieuse position de First ladies qu’elles occupent.  En 2002, les épouses des présidents de plusieurs pays résolurent de créer l’Organisation des premières dames d’Afrique contre le sida. Une exception dans l’univers institutionnel public du continent où, en principe, prédomine l’action gouvernementale en vertu de la légalité constitutionnelle.   

Les mamans présidentes, comme les nomme le langage familier en Afrique, se donnèrent la mission d’investir le champ social, en mettant un accent particulier sur cette pandémie du VIH/sida dont on sait à quel point elle a affecté l’Afrique. Des années plus tard, leur périmètre d’intervention s’est élargi et leur mouvement est devenu l’Organisation des premières dames d’Afrique pour le développement-Opdad-. A la première bataille, elles joignirent l’éducation des enfants, des jeunes et l’autonomisation de la femme.

Tout bien considéré, ce champ social tel que dévoilé plus haut a toujours été le niveau d’intervention sur lequel, très souvent, pèchent les mandats électoraux des hommes qu’elles accompagnent tout au long de leur vie. Non que les chefs d’Etat n’y accordent que peu d’importance mais du fait de sa densité, les moyens mobilisés ne suffisent pas toujours pour prendre à bras-le-corps la demande croissante de ces trois strates dominantes de la population. C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles les Premières dames d’Afrique ne baissent pas les bras.

En deux décennies, l’Opdad a mis sa petite expérience au service d’un lobbying dont se sont souvent félicitées les instances onusiennes auprès desquelles ses membres recueillent conseils et aides diverses. L’Onusida est particulièrement intéressée par la mobilisation autour des valeurs défendues par cette organisation. Dans quelques jours, sauf changement, les Premières dames d’Afrique se retrouveront à Brazzaville pour esquisser un tour d’horizon du chemin parcouru.

 A l’instar d’autres structures internationales de même envergure, l’Opdad a subi les contrariétés de la crise sanitaire de covid-19. Mais comme les pays dont relèvent ses très distinguées membres, elle devra s’adapter aux changements qui s’y opèrent, capitaliser sur les partenariats qu’elle a noués et continuer de porter sa voix pour servir et toujours servir la cause sociale de l’Afrique.

Les Dépêches de Brazzaville

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