Lire ou relire : « Anthologie des 60 ans de la littérature congolaise » d’Aimé Eyengué

La littérature congolaise, pilier du développement intellectuel, a été en fête en 2013 pour la célébration de ses 60 ans de noces. En effet, la littérature congolaise, de 1953 à 2013, a profité d’une attention particulière et louable d’Aimé Eyengué. « Ce livre écrit sur le thème de l’union est une haie d’honneur aux noces de diamant de littérature congolaise. C’est la célébration de cette littérature, qui rend hommage à Jean Malonga, premier écrivain dont le Congo a pu reconnaître récemment le mérite et le souvenir en lui érigeant non seulement un buste sur la place de la Gare mais aussi en donnant son nom à l’avenue où se trouvait son habitation à Poto-Poto », écrit Aimé Eyengué.

Les propos liminaires illustrent « la vitalité remarquable » de cette littérature en ces termes : « D’une génération à une autre, les écrivains d’origine congolaise, comme des perles de diamant, ont fait montre d’une vitalité remarquable, au fil des années : les salons du livre, les conférences et les tables-rondes divers dans le monde, ont été des lieux d’exportation par excellence de cette littérature riche et porteuse des couleurs culturelles congolaises » (P. 7).

Véritable fondu des genres littéraires allant des nouvelles, des contes, des romans, du théâtre, de la poésie, du slam, cette anthologie résulte d’une tâche noble et astreinte. Il s’agit d’une réforme de compilation textuelle. « Les auteurs de textes dans Noces de Diamant chantent l’Union à l’unisson car l’Union est le rêve d’avenir pour un imaginaire collectif universaliste. L’Union est aussi le maître-mot de tous les écrivains et artistes du Congo. L’Union est, d’ailleurs, le leitmotiv de l’idéal national congolais Unité-Travail-Progrès ». Puisse cette Union tant célébrée par l’auteur et indispensable pour le vivre-ensemble demeurer à jamais.

Docteur en sciences sociales et diplômé en sciences politiques, Aimé Eyengué est l'auteur de plusieurs ouvrages tous publiés aux éditions L’Harmattan, à savoir, "Le conseiller du Prince" (2009), "Par les temps qui courent" (2015) (en proposant la Fleuvitude, dans le giron de la Négritude), "Briseurs de rêves" suivi de "Rêves de Brazzaville". Le panorama littéraire qu’il propose est une œuvre référentielle. Tout passionné de littérature congolaise est invité à s’en procurer.