Lutte contre la faim : une prise de conscience collective s’impose

Lundi 18 Octobre 2021 - 14:15

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Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, a plaidé, le 16 octobre lors de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation, pour une mutualisation d’efforts afin de trouver des solutions aux difficultés liées à l’alimentation.

Célébrée sur le plan international sur le thème « Agir pour l’avenir. Améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie », la journée a été, selon Paul Valentin Ngobo, une occasion de réfléchir sur le bien-être de la population, grâce à une bonne alimentation.  Il a également indiqué que c’est une opportunité pour discuter de la question de l’impact de la pandémie de covid-19 sur les systèmes agroalimentaires mondiaux. 

« Les effets du changement climatique affectent gravement la production agricole. Ils créent des conditions favorables au développement d’insectes ravageurs. Aujourd’hui, pour juguler cette tendance, nous devons mobiliser et mutualiser nos efforts pour changer nos modes de production agricole. Le devoir nous incombe de mettre en place des systèmes alimentaires susceptibles de produire de grandes quantités de nourriture. Cela doit se faire en tenant compte de l’environnement », a précisé Paul Valentin Ngobo.

Au nom du secrétaire général des Nations unies, la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Yannick Ariane Rasoarimanana, a indiqué que la Journée mondiale de l’alimentation n’est pas seulement un rappel de l’importance de l’alimentation pour tous les habitants de la planète mais aussi un appel à agir pour la sécurité alimentaire partout dans le monde.

Elle a paraphrasé le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, en ces termes: « Avant même que la covid-19 ne mette en lumière la vulnérabilité de nos systèmes agroalimentaires, des centaines de millions de personnes souffraient déjà de la faim, et leur nombre a augmenté l’année dernière pour atteindre 811 millions. Pourtant, à l’échelle mondiale, la quantité de nourriture produite est suffisante pour nourrir toute l’humanité ».

Après les allocutions de circonstance, Paul Valentin Ngobo, en compagnie de sa collègue de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, et de la représente de la FAO au Congo, a encouragé les maraîchères à produire davantage, en leur dotant des houes, machettes et autres. Par la suite, une visite guidée des stands des divers produits alimentaires made in Congo a permis aux participants de découvrir non seulement les contours des chaînes de production, mais aussi la gamme des produits qui germent le sol congolais. Les exposants ont ainsi profité de l’occasion pour présenter leurs difficultés quotidiennes dont le manque de terrain, d’eau, de financement, des intrants ou de l’électricité.

Signalons que cette activité s’est déroulée au centre de démonstration des techniques agricoles situé à Kombé, dans le 8e arrondissement de Brazzaville, Madibou.

Rude Ngoma

Légendes et crédits photo : 

1-Visite des stands par les autorités/Adiac 2-Remise des dons aux maraîchères/Adiac

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