Lutte contre les épidémies : le PEV sensibilise aux dangers de la variole du singe

Samedi 11 Mars 2023 - 16:45

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Le Programme élargi de vaccination (PEV) a organisé, le 11 mars à Brazzaville, une formation spéciale sur la variole du singe, au profit des journalistes reporters en vue de leur donner des éléments de langage pouvant les aider à bien relayer les informations dans leurs médias respectifs.

Une vingtaine de journalistes reporters venus des médias publics et privés de la place a pris part à la sensibilisation faite par deux médecins. A l’entame, ces professionnels de santé ont défini la variole du singe comme étant une pathologie provoquée par l’orthopoxvirus simien. Il s’agit d’une zoonose virale, un virus qui se transmet à l’homme par les animaux.

Entre humains, a expliqué le Dr Armel Itoua, directeur du Programme schistosomiase, la pathologie se transmet d’un individu à l’autre par contact étroit avec un malade présentant une irruption cutanée due à cette maladie.

La variole du singe peut être propagée par différents moyens, entre autres, par contact de peau à peau, de bouche à bouche, lors des rapports sexuels vaginaux ou anaux ou encore bucco-génitaux

Un patient atteint de la variole du singe présente divers symptômes, dont les plus fréquents sont une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et dorsales, un manque d’énergie, un gonflement de ganglions lymphatiques

Ces manifestations sont accompagnées d’une irruption cutanée qui peut durer deux à trois semaines, a expliqué le Dr Hermann Didi Ngossaki, spécialiste en santé à l'Unicef Congo.

Les spécialistes de santé ont fait savoir aux journalistes que dans la plupart des cas, les symptômes identifiés disparaissent spontanément d’eux-mêmes au bout de quelques semaines, sans traitement curatif réel, même si chez certains cela peut entraîner la mort.

Comment se protéger contre la variole du singe ?

Pour se prévenir du virus, il faut éviter tout contact non protégé avec les animaux sauvages, notamment ceux qui sont malades ou morts, surtout de ne pas manger leur viande.

Afin de réduire le risque de contamination entre humains, les professionnels de santé ont dit qu’il faut limiter les contacts étroits avec des patients dépistés positifs ainsi que d’autres cas suspects. Il est aussi question de se laver et de se désinfecter régulièrement les mains.

Et lorsque vous êtes atteints de la maladie, pour protéger les autres, vous devez vous isoler dans un endroit personnel sans contact avec votre entourage.

Il existe actuellement trois vaccins contre la variole du singe. Ainsi, pour mieux se prévenir du virus, il faut se faire vacciner, ont souligné les deux docteurs.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Une vue des journalistes lors de la sensibilisation, le 11 mars/Adiac

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