Marine marchande : le Congo prêt à intégrer la Commission hydrographique de l’Atlantique oriental (CHATO)

Mercredi 24 Septembre 2014 - 13:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La ville de Casablanca au Maroc a abrité du 16 au 18 septembre, la 13e conférence de la Commission hydrographique de l’Atlantique oriental (CHATO). Au nombre des participants, le Congolais Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, ministre délégué chargé de la marine marchande.

Promouvoir la coopération technique en matière d’hydrographie, de cartographie marine et d’informations nautiques, inciter tous les pays riverains à accroître leurs activités hydrographiques et les encourager à rechercher les conseils et l’assistance technique du Bureau hydrographique international, faciliter l’échange d’informations, ont été les principaux objectifs de cette réunion. Des assises que le Congo a jugées très bénéfiques en raison des balbutiements que connaît son Service national hydrographique.

Une structure encore préoccupée par la nécessité de renforcement des capacités en personnel et en matériel, comme l'a reconnu Martin Parfait Aimé Cousoud-Mavoungou en signant les statuts de la Commission hydrographique de l’Atlantique Oriental (CHATO). Ce document balise le chemin de la République du Congo qui souhaite intégrer la CHATO. «  Le Congo avec sa façade maritime de plus de 100 kilomètres  nourrit de véritables ambitions sur le plan portuaire. Membre de plusieurs organisations, le pays estime qu’il fallait donner une impulsion particulière aux questions hydrographiques marines »,  a t-il dit et d’ajouter qu'« un État côtier qui ne crée pas les conditions de la bonne connaissance de l’hydrographie ne peut pas gérer de manière efficiente son espace maritime ».

L’hydrographie est la branche des sciences appliquées traitant du mesurage et de la description des éléments physiques des océans, des mers, des zones côtières, des lacs et des fleuves pour sécuriser la navigation. De par sa position stratégique et géographique, le Congo doit remédier au manque de cadres de haut niveau en matière d’hydrographie. La formation s'impose car le pays ne compte à ce jour que quelques techniciens de catégorie B en hydrographie.

En marge de la réunion, le ministre délégué Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou a échangé à Rabat avec Aziz Rabbat, son homologue marocain des transports et de la logistique dans le cadre du raffermissement des liens avec le royaume chérifien. L'entretien a surtout porté sur l’accord maritime signé le 23 février 2010 qui lie les deux pays. Un forum maritime va avoir lieu à cet effet au Congo ou au Maroc. Auparavant, le Congo va participer sur invitation marocaine à la prochaine journée mondiale de mer à Tanger.

  

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

photo de famille à l'issue de la réunion de la CHATO crédit photo"Adiac"