Maritime : Pointe-Noire va abriter une formation sur le droit de la mer

Samedi 20 Novembre 2021 - 12:00

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La capitale économique congolaise va accueillir, du 23 au 26 novembre, un atelier de formation sur le droit de la mer et l’analyse juridique du cadre de lutte contre la piraterie et la criminalité maritimes.

Le secrétaire permanent du comité interministériel sur l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, a annoncé la rencontre à l’issue d’un échange avec le chef de bureau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Baudouin Hamuli Kabarhuza.

Au nombre des participants à cet atelier figurent les représentants du ministère de la Justice, de la marine nationale, de la préfecture de Pointe-Noire, de la gendarmerie, de la police judiciaire et les avocats.

« Nous avons exigé et obtenu la continuité de cet atelier. De ce fait, les participants seront formés du 6 au 9 décembre prochain toujours dans la ville océane sur l’infraction, la préparation de l’instruction et sur un procès fictif suivant la convention élaborée par la CEEAC », a expliqué Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou.

Cette formation arrive à point nommé au regard des défis auxquels fait face actuellement le secteur maritime, notamment les vols à main armée, la pêche illicite, la pollution, la piraterie, les trafics de drogue et des êtres humains, l’immigration clandestine, ainsi que d’autres actes répréhensibles en mer.

L’atelier de la capitale économique offrira une belle opportunité aux participants de renforcer leurs capacités opérationnelles afin de pouvoir mieux agir sur le terrain.

Selon le secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, le Congo s’attèle à mettre sur pied une règlementation nationale relative à la loi maritime.

« C’est ce que nous voulons et que nous allons commencer à faire », a-t-il lancé avant de renchérir : « Nous tenons à ce que cette activité soit bien suivie et bien régulée. A ce jour, nous allons suivre ce grand chemin pour la sécurité et la sûreté maritimes en Afrique centrale ».

Le chef de bureau de la CEEAC a, pour sa part, souligné la nécessité de prendre soin de la mer qui regorge d’énormes ressources vitales. « Il faut venir en aide à la mer pour pouvoir prévenir les difficultés, les crises qui commencent à s’intensifier et pouvant créer quelques problèmes aux Etats », a-t-il prévenu.

Il a également estimé que les « actions criminelles deviendraient dangereuses si elles touchent les activités humaines, à l’instar du transport et de la pêche. D’où, la nécessité pour la CEEAC de pouvoir mettre en place une structure sur la sécurité et la sûreté maritimes ».

Le représentant de la CEEAC a fait savoir, par ailleurs, que la République du Congo était en avance par rapport aux autres pays de la communauté. Pour lui, en créant le secrétariat permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, les autorités congolaises ont exprimé leur volonté de s’approprier et de mettre en valeur les instruments relatifs à la sécurité et la sûreté maritimes.

Christian Brice Elion

Légendes et crédits photo : 

Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou et Baudouin Hamuli Kabarhuza (au centre)

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