MCDDI : Guy Brice Kolélas prône "la sincérité" en politique

Le secrétaire général du MCDDI a d’abord rendu un hommage à l’ancienne classe politique qui, d’après lui, a fait montre de beaucoup d’humilité et de modestie en se retirant volontairement de la scène politique. « Ils se sont effacés volontairement en léguant à la prospérité leurs propres causes. Oui une fois de plus, ils l’ont fait pour la démocratie, pour la paix et l’unité nationale », a-t-il déclaré, insistant sur la paix,  la vraie, celle qui ne se décrète pas mais qui se vit et qui est un produit de la justice sociale. Cette paix, est  sans angoisse pour les lendemains, elle n’est pas délation mais plutôt bonheur de vivre ensemble avec la liberté de pensée, et d’actions dans le respect de  l’autre.

Quant au  débat sur l'actuelle constitution congolaise, Guy Brice Parfait Kolelas a d’abord rappelé qu’en 1997, ce débat avait basculé le Congo dans une violence sans fin. Les frères s’étaient dressés contre leurs frères. « Aujourd’hui, la vérité est que la constitution congolaise de 2002, contient en elle, les mécanismes de sa révision. Elle n’offre pas cependant des points d’ancrage pour son changement » a-t-il fait remarquer.

S’adressant aux congressistes, ce dernier leur a fait savoir que « c’est ici le moment de nous dire la vérité celle du cœur et non celle du ventre car le principal enjeu, c’est le Congo. Une nation qui ne se gouverne pas se détruit et la gouvernance d’une nation passe par les textes et les résolutions consensuellement  acceptées. » La crise politique congolaise est une crise de confiance entre acteurs politiques.

Rappelons que plus d’une trentaine de partis politiques parmi lesquels le PCT, l’UPADS, le PSDC, le MUST, le CNR, l’UFD, l’UDR-Mwinda, la CADD, etc. ainsi que les représentants de la société civile  ont pris part à l’ouverture de ce congrès.