Médias : des journalistes se spécialisent en droits humains

Mercredi 15 Octobre 2014 - 19:45

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Les étudiants en fin d'études en Sciences et technique de la communication, option journalisme, assistent, du 13 au 16 octobre à Brazzaville, à une formation sur «Les techniques et communications non-violentes, le genre et médias».  

 Cette formation est organisée par le groupe des Journalistes pour la paix (GJP) que dirige Christine Nathalie Foundou en partenariat avec l’organisation non gouvernementale, Search for common Ground dans le cadre du projet « Médias voix pour tous » et le département des États-Unis au Congo.

Au total dix filles finalistes prennent part à cette formation théorique et pratique. Celle-ci fait suite à l’une des recommandations de  la conférence sous-régionale des réseaux des femmes des médias des Grands Lacs organisée en septembre dernier. Ce réseau souhaitait la formation des étudiantes sur les questions des droits humains en général, et des femmes en particulier, ainsi que sur la promotion du genre dans les médias.  

Les deux premiers jours de la formation ont porté sur la non-violence, la gestion de différents conflits ; les notions de transformation de conflits en climat de paix et comment traiter les questions du genre. D’après la présidente du GJP, Christine Nathalie Foundou le groupe envisage former des spécialistes des questions des droits humains et du genre. «Nous sommes des journalistes pour la paix et nous faisons la promotion de la culture de paix et de citoyenneté de droits humains à travers les médias. Cette formation n’a pas été une contrainte car c’est avec leur propre consentement et l’aide du département des sciences et technique de la communication que nous avons pu réunir ces dix étudiantes. C’est une formation qui concerne les filles et les garçons en vue d’une spécialité », a-t-elle conclu.

Le formateur, Etanislas, n’a pas caché sa satisfaction  : « c’est une chance d’avoir des jeunes journalistes très engagées pour cette formation. Celle-ci a été axée sur  l’approche participative avec des exercices en groupe et la projection des images. Je crois qu’au sortir de cette formation, elles seront capables de mettre en application les techniques des résolutions pacifiques des conflits dans les médias à l’exemple des conflits interpersonnel, intra-groupe et surtout à tous les niveaux dans la société ».   

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

photo: les étudiantes et la présidente du GJP pendant la formation (crédit-adiac)