Médias : FFJ désapprouve la rafle des journaux d’informations à KinshasaMercredi 14 Janvier 2015 - 13:12 L’ONG note que la législation sur la liberté de la presse en vigueur dans le pays reconnaît l’existence de colporteurs des journaux et préside à leur protection.
Selon divers témoignages cités par cette ONG, la police reprocherait aux colporteurs des journaux d’exposer à la vente publique des nouvelles relatives à une marche de l’opposition politique organisée la veille et réprimée à coup des matraques. Ces opposants, note-t-on, ont manifesté le 11 janvier contre la révision de la loi électorale. « Ils ont arraché les journaux alors que ce n’est pas nous qui écrivons. Nous sommes de vrais boucs émissaires», a déclaré le président de l’Association des vendeurs des journaux de la RDC (AVJC), Clément Tshisekedi, cité par FFJ. C’est devenu courant, a ajouté pour sa part Patsho Kantibidi, secrétaire général de l’AVJC, que des colporteurs des journaux soient victimes de rafle. « Ils nous prennent les journaux et ils partent avec », a-t-il précisé. Le chargé d’assistance légale et d’aide judiciaire à FFJ, Me Nkashama, qui a exprimé toute la désapprobation de cette ONG à la suite de cette rafle opérée sur les vendeurs des journaux d’informations, a exigé la restitution de ces journaux emportés et a également exprimé l’étonnement de cette organisation qu’un corps aussi important des segments de services de l’État viole délibérément le droit du public à l’information. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Un vendeur de journaux à Kinshasa |



Citant les informations qui lui sont rapportées et confirmées par des sources indépendantes, l’association de défense et de promotion de la liberté de la presse, Freedom for journalist (FFJ), a noté le 14 janvier que des policiers venus à bord de jeeps estampillées « PNC » (Police nationale congolaise) ont fait irruption, le 13 janvier, à la place Onatra, centre-ville, où est érigé un important marché de vente de journaux et se sont mis, sans ménagement, à arracher les graphiques vendus à la criée.







