Musique : Mazetta ou le come back d’Imelda !

Jeudi 8 Juin 2023 - 19:39

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Ne dites plus Imelda Maboueki et appelez-la par son nickname : Mazetta ! Car depuis sa fulgurante et lumineuse carrière au cinéma, hautement récompensée par plusieurs prix de meilleure interprète féminine, Imelda a changé son fusil d’épaule pour une première cartouche « Mbeli » qui risque de faire mouche dans la musique congolaise.

 

 

Après ce qui s’apparente à un long break, la nouvelle trajectoire d’Imelda Maboueki pourrait être surprenante. Elle ne l’est pas. Et, pour le comprendre, il faut rembobiner le film. Rewind : Imelda apparaît pour la première fois à la télévision en tant que speakerine du « 19/21 » sur Canal2 TNT Africa et, quelques mois plus tard, devient l’animatrice de l’émission de cinéma « Vidéo Club » sur cette même chaîne. Du petit écran au grand écran, il n’y a qu’un pas qu’elle franchit avec insouciance. Repérée par le réalisateur Richie Mbélélé, Imelda se voit propulser dans le septième art à travers le court métrage « Positif ».  S’ensuivra un second court métrage, « Trouble », réalisé par Dan Scott avant qu’elle ne figure à l’affiche du long métrage « Grave erreur 2 » de Richie Mbélélé. Les récompenses tombent. Et puis Imelda disparaît des radars.  « Tout est allé très vite pour moi.  J’ai eu naturellement d’autres propositions de films mais je suis de nature assez sélective, rien ne me correspondait vraiment. J’ai préféré refuser les rôles ».  Et voilà comment l’actrice ponténégrine en vogue disparaît momentanément des radars.

Loin des caméras, Imelda poursuit pourtant sa vie d’artiste, s’apprête à réaliser ses premiers rêves : chanter. Elle tombe aussi amoureuse et c’est tant mieux. L’élu de son cœur ? Fajjakir El Doukouré. Ils ne font pas que se fiancer traditionnellement, ils partagent la même passion pour l’art en général, la musique en particulier. Elle dit de lui que c’est un excellent directeur artistique, du reste il l’a été avant elle dans le label First Class Musique, elle dit encore qu'elle aime son côté créatif, qu’il a une plume de génie, que c’est un bon topliner et que ça tombe bien parce qu’elle est perfectionniste. « Avec Fajjakir, notre façon de travailler est aussi naturelle que spontanée. Pendant que je chante en faisant la cuisine, il peut dans ce même temps écrire les lyrics parce que la mélodie le fait kiffer. On a même co-écrit un morceau en voiture dans une file d’attente interminable à la station service. On respire les mêmes choses aux mêmes moments », lâche-t-elle, totalement épanouie.

Entre eux deux, ça matche à tous les niveaux. Ils ne font pas que s’aimer, se fiancer, créer dans l’ombre de nouveaux projets, ils font aussi un bébé. Le bébé est une petite fille, elle s’appelle Luna et pour la première fois dans les médias, Imelda raconte : « Ma grossesse avait été aussi fragile que difficile mais, grâce à Dieu, Luna était venue au monde. Quelques jours après, elle quittait le monde des vivants. C’est un chagrin immense, inimaginable, que je ne souhaite à personne.  Pour rendre hommage à Luna, Fajjakir a écrit et composé une chanson sur laquelle je n’ai jamais pu poser ma voix, figée par trop d’émotion. Alors, il l’a faite solo et j’adore le son tel qu’il est, sans moi ».

Il faut une âme de guerrière pour soigner la blessure. Guerrière, elle l’est, elle l’a toujours été. Imelda redouble de courage pour donner sens à la vie. Et devient Mazetta. Ne croyez pas que « Mbeli », son premier single sorti le 6 juin, soit une thérapie, une renaissance, non, c’est un accomplissement !  Une cible qu’elle vient d’atteindre dans le mille. Des projets ? Mazetta en a plein dans ses tiroirs, des scenarii qu’elle co-écrit pour le cinéma avec l’homme de sa vie, un second single d’ores et déjà enregistré et clippé...  Actrice, chanteuse, scénariste, peu importe : show must go on !

Philippe Édouard

Légendes et crédits photo : 

1- L'artiste Imelda/DR 2- La pochette du single/DR

Notification: 

Non