Musique : Nina Wateko, une nouvelle étoile montante

Les Dépêches du Bassin du Congo (LDBC) : D’où vous vient cette passion pour la musique ?

Nina Wateko (N.W) : Ma passion pour la musique vient de ma famille, j’ai été bercée depuis ma tendre enfance par le chant et la musique pratiqués par ma mère et mon oncle. Lorsqu’on vit dans un environnement avec des parents artistes musiciens et chanteurs, quoi de mieux que de suivre les pas et les aspirations de ses prédécesseurs.

LDBC : Pourquoi avez-vous intitulé votre album « obhembi- le voyageur » ?

N.W : Par cet album, je voulais immortaliser mon oncle Jean Itoua Mopele, artiste-musicien, auteur et compositeur au répertoire inédit. Ce dernier m’a autorisée à choisir une de ses chansons que je pouvais interpréter pour l’immortaliser. Sa chanson éponyme « Obhembi (le voyageur) » m’est alors apparue comme une évidence, en raison des faits de société évoqués dans ce titre (immigration, exode rural, village planétaire… ».

LDBC : Avez-vous déjà lancé une tournée au Congo et ailleurs pour la promotion de votre album ?

N.W :  Mon staff managérial, malgré les contraintes sanitaires qui met tout le monde et tous les secteurs d’activité à genoux, a déjà pu trouver quelques dates et collaborations avec d’autres artistes-musiciens pour des featurings. Je suis attendue en France, en Italie, en Suisse et aux Etats-Unis. Actuellement, mon manager est en train de boucler un projet de concerts et spectacles dans trente pays en Afrique. Je profite de votre tribune pour lancer un appel aux mécènes, aux événementiels et aux sponsors incontournables au Congo de me contacter pour un éventuel projet artistico-musical (Concerts, showcases et autres qui contribueraient à ma visibilité). Je voudrais organiser une conférence de presse pour la présentation de mon album et il me faudrait un sponsor et une salle pour le faire.

LDBC : Quel est le message véhiculé dans cet album ?

N.W : C’est un conseil d’amour que je donne aux enfants et parents car, de plus en plus, avec l’avènement de nouveaux mouvements religieux, les familles se disloquent sous l’effet des accusations souvent erronées et fallacieuses de la sorcellerie.

LDBC : Parlez-nous de votre parcours musical

N.W: Mon parcours musical commence en 2004. C’est à l’âge de 14 ans que j’ai fait mes premiers pas dans la chanson. J’ai commencé dans un groupe d’animation qui avait pour style musical le gospel. En 2005, j’ai intégré la chorale Saint-Michel de la paroisse Sainte-Marie de Ouénzé. En 2009, forte de cette expérience dans la chanson et la chorale, avec des amis nous avons créé un groupe d’animation musicale nommé « Echos des anges », qui excellait dans les interprétations musicales de tous genres. De 2009 à 2012, je chante dans la chorale de la Marine nationale, puis dans la chorale Sainte-Cécile de Boundji. C’est en 2020 que j’ai été sollicitée pour chanter et interpréter un titre en hommage d’un parent qui venait de nous quitter, où j’ai enregistré un single intitulé « Hommage à Willy Pella ».