Forum international sur les voies du nouveau monde : plus d’une centaine de journalistes étrangers invités à CaracasSamedi 9 Août 2025 - 18:30 Le Teatro Teresa Carreno de Caracas a abrité, le wee-end dernier, le forum international sur « Les voies du nouveau monde » ou « Voces del Nuevo Mundo ». Ouvert par le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Eduardo Gil Pinto, ce forum international pour un front contre l’injustice et le déséquilibre mondial a réuni environ cent vingt journalistes de plusieurs organes de presse venus de différents pays du monde dont de la République du Congo.
Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela a fait savoir que c’est un véritable honneur pour lui d’ouvrir ce forum intitulé « Les voix du monde » soulignant la cause la plus importante à laquelle l’humanité est confrontée aujourd’hui. « Lorsque nous allons en Palestine, nous disons toujours que nous ne parlons pas d’un territoire sous la grâce de l’Occident, en raison de ce qu’il a désespérément tenté de vendre, c’est un espace où se déroule un conflit inter-religieux ou interculturel, ou quel que soit le nom qu’on lui donne. Sinon, nous parlons plutôt d’un espace, d’un moment historique où l’humanité elle-même est en jeu. C’est la vie. C’est une lutte que nous devons sans aucun doute qualifier à la fois de bien et de mal », a-t-il indiqué. Faisant savoir que ce soi-disant mal, que l’Europe a cédé ce rythme comme sa bannière, et ce bien est la cause des peuples souverains, des peuples libres, des peuples arabes, des peuples qui s’aiment, qui luttent pour leur souveraineté, pour leur indépendance. Pour Yvan Eduardo Gil Pinto, il ne s’agit pas d’un simple événement organisé pour ce forum « Les voix du monde », mais plutôt d'un rappel à tous, que la cause palestinienne est la cause de l'humanité tout entière. Aujourd’hui, l’humanité est confrontée à des multiples menaces, à des multiples défis et, bien sûr, à un problème transversal, celui de la communication, celui de l’impossibilité de diffuser la vérité. « Vous tous, camarades, vous vous êtes battus toute votre vie pour transmettre la vérité, la réalité, interpréter les situations qui nous sont présentées. Et ce n’est pas un hasard si vous avez été appelés à Caracas la révolutionnaire, à Caracas la bolivarienne, à Caracas la socialiste, précisément pour débattre de ces défis et de ces menaces. Aujourd’hui, quand nous constatons que l’impérialisme, celui que nous avons dénoncé tant de fois ; quand nous constatons que le néocolonialisme, qui tente lui aussi de s’activer, d’envahir et de dominer ce nouveau monde, et face à sa résurgence, nos voix doivent se faire toujours plus fortes, toujours plus intenses pour guider nos actions », a-t-il martelé. Avant de souligner que depuis Caracas, cette partie du Venezuela, ils mènent une lutte de longue date et ils sont un pays qui a appris à se battre. Une minute de silence a été observée pour toutes les victimes de la guerre en Palestine, avant qu’un poème destiné aux Palestiniens ne soit lu par une participante à ce forum. Des interventions A l’issue de la cérémonie d’ouverture, plusieurs communicateurs ont exposé. Parmi les intervenants, la journaliste et influenceuse iranienne Sahar Emami dont le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Eduardo Gil Pinto, dans son allocution d’ouverture du forum, a loué son courage pour son combat en faveur de la liberté des peuples opprimés. Sahar Emami a, dans sa communication, félicité les Vénézuéliens et les autres peuples du monde qui ont soutenu l’Iran durant la guerre qu’ils ont connue et qui a duré douze jours. Pour le vénézuélien Gustavo Villapol, leur pays vit une bataille de narration. Il faut combattre la désinformation. Il faut comprendre avec les accolades et non avec les balles, a-t-il dit. Memé Yamel, une communicatrice mexicaine, a réagi également sur ce qui se passe dans son pays. « Nous sommes des informateurs engagés et non des influenceurs. L’Amérique latine doit raconter sa propre histoire », a-t-elle déclaré. Alors qu'Alexandra Barbosa, journaliste brésilien évoluant dans une chaîne de télévision des travailleurs pour les travailleurs, s’est référé de l’aphorisme russe qui stipule : « La force est dans la vérité. Celui qui a la vérité est le plus fort. » La vision de l’Afrique post-coloniale a été exprimée par le Sud-Africain Shadrack Ayanda, le malien Hassane Diombelé, directeur général de la télévision nationale malienne ainsi que bien d’autres. De notre envoyé spécial à Caracas, Bruno Okokana Légendes et crédits photo :1)- Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Eduardo Gil Pinto, lors de son allocution/Adiac
2)- L’un des communicateurs exposant au forum/Adiac Notification:Non |