Panier de la ménagère : le gouvernement interpellé sur la hausse des prix alimentaires

Samedi 18 Décembre 2021 - 11:57

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A l’orée des fêtes de la Nativité et de Nouvel an, les prix des denrées alimentaires ont galopé sur les marchés congolais, ce qui complique de plus en plus le panier de la ménagère. C'est pour cette raison que la séance de questions orales avec débat au gouvernement, le 17 décembre à l’Assemblée nationale, a été dominée, entre autres, par cette situation.

 Interpellé sur la flambée des prix des denrées alimentaires sur le marché et des mesures préconisées pour endiguer ce fléau, le ministre en charge du Commerce et de la Consommation, Alphonse Claude N’Silou, a indiqué que c’est une conséquence de la loi de l’offre et de la demande.

Selon lui, quand un pays produit la quantité des biens correspondant aux besoins de sa population, il peut contrôler les prix. Mais, des pays comme le Congo dont la production ne couvre pas les besoins de leur population sont obligés d’aller sur le marché international pour compléter ce qui manque. « L’offre étant faible, la demande très forte, les prix ont flambé en traînant cette ruinée. C’est l’origine de la flambée des prix chez nous et même dans les pays développés », a-t-il expliqué.

Revenant sur les prix de certaines marchandises affichées à Pointe-Noire et à Brazzaville, en matinée du 17 décembre, le ministre d’Etat a rassuré la représentation nationale que le gouvernement n’est pas resté les bras croisés. D’après lui, le prix du blé a connu également une augmentation vertigineuse ainsi que le fret. Actuellement, l’Etat travaille sur la filière farine, notamment les minotiers de manière à conserver le prix du pain.

« La paix est dans la marmite, donc surveillons tous l’évolution des prix comme le lait au feu. Nous allons poursuivre le travail actuel pour que ces prix continuent de baisser pendant et après les fêtes. Pour avoir la maîtrise des prix, le Congo doit maintenant produire suffisamment pour satisfaire les besoins de sa population. C’est la chose la plus importante, le gouvernement y travaille aujourd’hui », a répondu Alphonse Claude N’Silou.

Les députés ont également interpellé les membres du gouvernement sur les mesures envisagées pour permettre aux partis politiques sélectionnés de bénéficier du financement public, notamment l’allocation budgétaire et gouvernementale. Ceci conformément à loi organique relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques.

Les échanges ont aussi porté sur le départ depuis environ quatre ans des enseignants et élèves namibiens de l’Institut de formation professionnelle de Loudima, dans la Bouenza, et la disparition du cinéma au Congo.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les députés pendant la séance de questions orales/DR

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