Périodes préélectorales : l’ASBL Vivre autrement déconseille la politique sélective

Dans un message signé le 5 décembre par son coordonateur national, Prince Fabrice Tshabola, et adressé aux Congolais, l’Asbl Vivre autrement, qui se définit comme un mouvement d’éveil de conscience pour le mieux être de tous, a fait remarquer que l’absence de la paix et la prévision de la violence de peuple dans un contexte des tensions politiques est un frein à l’émergence et à la construction d’un État qui aspire à servir de pivot du développement du continent africain. Cette association a également relevé que la situation préélectorale en RDC se caractérise aussi, depuis des décennies, par une paralysie de la vie sociale découlant des déclarations, des messages, des intimidations, des appels à la mobilisation, etc., qui ralentissent les activités des populations.

Déplorant que les questions qui intéressent les politiques et certains acteurs sociaux soient sélectives, parce que ces derniers ne se concentrent plus que sur le pouvoir politique et ses différents moyens d’accès, laissant de côté d’autres questions cruciaux et vitaux telles que l’économie, base de survie, cette ONG a aussi noté que certains leaders congolais jouent le jeu des autres au lieu de faire le jeu de la RDC, celui qui profite à son peuple et inscrit dans la quête des fondamentaux vitaux. S’appuyant sur les expériences des périodes préélectorales de 2006 et 2011, cette ONG se dit consciente des répercussions néfastes de faits décriés dans la survie de la nation.

Conseils pour la promotion de la paix et de l’émergence

Face à ces constats, l’ASBL Vivre autrement a exhorté les Congolais à « jouer le jeu en faveur des intérêts du peuple congolais, éviter des satisfécits et se retenir d’amener à la place publique des conflits d’intérêts individuels ». Cette association a également lancé un appel à l’acceptation à « se parler dans un cadre pouvant promouvoir la paix et la cohésion du peuple » et de « considérer l’homme qui crée un système, qui devient certes plus fort que lui, peut le défaire au cas où il se rend compte que ce monstre ne répond plus à ses aspirations ».

Vivre autrement a aussi recommandé « à avoir à l’esprit que l’art de gérer révèle certaines réalités que seuls ceux qui y sont en prennent tout de suite conscience dans un système où l’accès à l’information publique reste considéré comme une donnée stratégique de la défense nationale ». Alors que cette organisation a également appelé à « prendre conscience du fait que l’avenir du Congo dépend de ce que fera chacun pour le pays et non de ce que le pays fera pour chacun » et à « savoir que la considération populaire portée sur la jeunesse est une image portée sur l’avenir de tout un pays et aussi vis-à-vis des tiers ».