PND 2022-2026 : la diversification de l’économie sera au premier plan

Le nouvel outil de performance de l’action gouvernementale, qui a fait l’objet d’une session inaugurale, s’inscrit dans la continuité de l’ancien PND 2018-2022.

« La première raison pour nous d’entamer déjà les travaux d’un nouveau PND alors que le premier est en cours est politique et la deuxième conjoncturelle. Le cadre macroéconomique est particulièrement dégradé par la crise sanitaire. C’est la prise en compte de ce facteur qui a bouleversé toutes les perspectives qui concourent, aujourd’hui, à ce que le gouvernement travaille sur un nouveau PND », a expliqué la ministre de l’Economie et du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

« Il nous faut respecter un calendrier technique. Ainsi, on doit commencer maintenant pour être sûr d’avoir déjà, en 2022, la loi portant approbation dudit PND », a-t-elle poursuivi.

Rappelons que le PND 2018-2022, adopté et promulgué en 2018, est mis en œuvre sur trois axes, à savoir le renforcement de la gouvernance aux plans administratif, économique, juridique, sécuritaire et politique ; la réforme du système éducatif, la formation qualifiante et professionnelle, enfin la diversification de l’économie, fondée sur les secteurs porteurs de croissance, à savoir l’agriculture, le tourisme et l’industrie.

Malheureusement, sa mise en œuvre sur tous les plans a été mise à mal par une conjoncture adverse. Le cadrage macro-économique projetait la croissance pour 2019 à 2,2% , pour 2020 à 4,6% et 2021 à 1,8%. Ces estimations ont été contrariées notamment par des cours mondiaux du pétrole en baisse depuis 2014, couplés à une production nationale non soutenue et la survenance de la pandémie de la covid-19.

Le rapport du PND 2018-2022, soumis à l’évaluation il y a un mois, fera l’objet d’un atelier de validation.