Pollution de la rivière Kasaï : Eve Bazaiba échange avec le caucus des élus de la province

La VPM-MEDD a reçu, le 13 août, dans son cabinet de travail, le caucus des députés nationaux du Kasaï. Leur entretien a principalement tourné sur la situation de pollution de la rivière Kasaï à Tshikapa.

Dans ces échanges, ces élus ont apporté des détails supplémentaires à Eve Bazaïba sur la situation qui prévaut dans cette partie du pays. Selon eux, c’est depuis le 31 juillet que les habitants de cette région ont constaté le changement de la couleur des eaux de cette rivière qui ont viré au rouge.

La présidente de ce caucus, la députée Anne Marie Mbilambangu, pense que des produits toxiques auraient été déversés dans cette rivière, occasionnant ainsi la pollution des eaux, avec des conséquences sur l'écosystème dont la mort des poissons et des hippopotames qui y ont été retrouvés.

Des solutions urgentes pour préserver le bien-être social

Les élus du Kasaï, qui ont regretté cette catastrophe aux conséquences incalculables, ont plaidé pour des solutions urgentes en vue de préserver le bien-être social de cette population. Ils ont sollicité l’implication de la patronne de l’Environnement pour ces solutions. Ces échanges entre Bazaiba et ces députés ont préconisé des dispositions pour épargner la population des probables cas des maladies hydriques en s’abstenant de consommer cette eau visiblement polluée, en attendant les résultats des enquêtes des experts qui sont à pied d'œuvre.

Eve Bazaiba, de son côté, a rassuré ces élus des efforts du gouvernement visant à protéger la population. S’appuyant sur des informations qui affirment que la pollution progresse déjà vers le Bandundu, précisément dans la cité de Dibaya, la VPM-MEDD et ses hôtes sont tous d’accord que cette situation risque de se détériorer si rien n’est fait en urgence. C’est dans cette optique qu’Eve Bazaiba a informé ces élus du peuple que cette situation sera inscrite à l’ordre du jour du prochain conseil des ministres. Elle leur a également rassuré de l’examen des différentes propositions qui se présentent.

Les premiers éléments en possession de ces élus, rappelle-t-on, font également état de la responsabilité d’une entreprise angolaise d’exploitation minière dont l’activité est à la base de cette pollution des eaux de la rivière Tshikapa qui trouve sa source en Angola.