Préservation de la santé mentale des enfants : l’ONU exhorte les Etats à investir dans le secteur

Lundi 12 Juillet 2021 - 19:28

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Pour attirer l’attention des gouvernements du monde et des responsables des structures de tutelle œuvrant dans le secteur de la santé sur l'augmentation des cas de démence,  le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fait le weekend dernier une déclaration sur la question.  Il souligne que les services de santé mentale souffrent depuis longtemps d’une négligence accrue et du manque d’investissement.  

Dans ce message, le responsable de l’ONU a signifié que trop peu d'enfants accèdent aux services de santé mentale dont ils ont besoin. La moitié des enfants dans le monde subissent ces derniers temps des conséquences dévastatrices liées à la pandémie de la Covid-19. « La pandémie de Covid-19 a amplifié le problème. Car, des millions d'enfants ne sont pas scolarisés, ce qui augmente leur vulnérabilité à la violence et au stress mental, tandis que les services de santé sont coupés ou déplacés pour ne servir qu’en ligne », a souligné le secrétaire général, en précisant que son institution envisage d'investir dans une reprise solide pour le bien-être mental des enfants. Cette politique doit être une priorité. Pour ce faire, les gouvernements doivent adopter une approche préventive en abordant les déterminants du bien-être mental des enfants et à leur protection sociale.

« La santé mentale et le soutien psychosocial ainsi que les approches de soins communautaires font partie intégrante de la couverture sanitaire universelle. Ils ne peuvent pas être une partie oubliée. Les enfants jouent un rôle important. Ils doivent être responsabilisés pour avoir les solutions durables. Il faut en outre travailler ensemble pour que tous les enfants vivent à l'abri de la violence et dans les normes de santé mentale les plus élevées », précise encore Antonio Guterres.  

 La violence influe sur la santé mentale des enfants  

Selon la représentante spéciale des Nations unies sur la violence contre les enfants, Maalla M'jid, l'exposition à la violence et à d'autres expériences négatives de l'enfance peuvent provoquer des réactions toxiques au stress. Et peuvent causer des dommages physiologiques et psychologiques immédiats et à long terme. En plus du coût humain, le coût économique des maladies mentales est important.

« La phase de reprise de la pandémie offre une opportunité aux pays d'investir dans ce domaine.  Nous ne pouvons pas revenir à la normale parce que ce qui était normal’ avant la pandémie n'était pas assez bien. Les pays ne consacrent en moyenne que 2% de leur budget de santé dans les politiques de santé mentale », a-t-elle signifié avant d’exhorter les Etats à investir davantage dans le secteur et à changer leur approche de soutien à la santé mentale des enfants. Notamment en s'appuyant sur les leçons de la pandémie. Ainsi, mettre en place une stratégie de planification à plus long terme pour atteindre les Objectifs de développement durable d'ici à 2030. 

 

Rock Ngassakys

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