Proclamation de la République : Des jeunes débattent de leur place dans la gestion des affaires publiques

Lundi 30 Novembre 2015 - 15:56

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A la faveur de la commémoration de la proclamation de la République, les jeunes de la majorité et ceux représentant la société civile ont débattu, le 28 novembre à Brazzaville, sur « la place de la jeunesse dans la République ».

Les jeunes de la Force montante congolaise, du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral, du Mouvement des démocrates congolais, de la société civile ainsi que des étudiants, ont évoqué le sentiment d’appartenance à une République, les antivaleurs, et l’image de la jeunesse dans la société congolaise. Au cours des débats, les avis ont à la fois divergé et convergé. D’aucuns ont estimé  que la responsabilité éducative incombe à la République, alors que pour d'autres  les responsabilités sont partagées, insistant notamment sur l’éducation des jeunes.

« La jeunesse a un réel problème d’insertion et de réinsertion sociale et professionnelle. Ce qui relève d’abord de la compétence de l’Etat », a déclaré l’un des intervenants. « L’image qu’affiche aujourd’hui certains de nos compatriotes vis-à-vis de la République est déplorable » ; «  La jeunesse congolaise aujourd’hui affiche une image négative » ; « …Mais je pense qu’il faut prendre le mal à la racine », ont reconnu les intervenants.

Pour Trésor Dexter Omono de la société civile : « La jeunesse subit un procès d’intention grave. Pourtant, au sein de la jeunesse, on trouve des jeunes scolarisés, déscolarisés, et les jeunes de la rue. Quand les actes de vandalisme sont posés dans la cité, on nous accuse tous. La responsabilité est partagée entre les autorités et les jeunes. Le devoir d’un jeune est de nature juridique et morale. Donc le jeune a le devoir de respecter les lois, de contribuer à l’épanouissement de la République et, de défendre la République en période de guerre et de paix. Du point de vue moral, un jeune doit faire preuve de patriotisme. La République se doit ainsi d’assumer ses responsabilités ».

s'appuyant sur  l'angle politique, Juste Bernardin Gavet de la FMC, a affirmé que les structures politiques contribuent à la destruction des valeurs, en enseignant selon lui, les « contrevaleurs ». Etablissant les charges de tout un chacun dans la gestion de la République, ces jeunes ont par ailleurs, salué la constitutionnalité du Conseil consultatif de la jeunesse qui pour eux, est le seul instrument de revendication de leurs droits.

Josiane Mambou Loukoula

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