Promotion de la femme : la ministre Inès Bertille Nefer Ingani exhorte le personnel au travail

La rencontre s’inscrivait dans le cadre de la prise de contact entre la ministre et le personnel. Elle a été marquée la présentation du personnel, des rapports de différentes directions du ministère ; la remise d’un cadeau au ministre et par son mot de circonstance avant un échange entre eux à huis clos.

En effet, parmi les rapports présentés figure celui du Centre de recherche de l’information et de documentation sur la femme (CRIDF) donné par sa directrice, Joséphine Bakindissa Nsika. L’oratrice a rappelé la date de création du centre (décembre 1999) avant de dégager ses missions, son fonctionnement,  son statut, son personnel, les différentes enquêtes réalisées l’année dernière, les difficultés d’ordre institutionnel, logistique, matériel et financier ainsi qu’en ressources humaines. Selon elle, ce centre est communément appelé Maison de la femme.  Le CRIDF est un lieu d’accueils, de rencontres, d’échanges, d’informations, d’éducation et de communication concernant la promotion de la femme.

De sa création jusqu’en 2012, poursuit-elle, le centre avait pour mission de constituer une banque de données sur les femmes, de les informer sur leurs intérêts et leurs droits fondamentaux, de les orienter en fonction des  problèmes à résoudre, et d’informer les pouvoirs publics sur les préoccupations majeures des femmes, a-t-elle expliqué. Après séparation en deux structures (la Maison de la femme et le centre), souligne-t-elle, le CRIDF a acquis d’autres missions, notamment : assurer la collecte, le traitement et la diffusion des documents sur les femmes et les relations du genre ; créer et mettre à jour une banque de données sur les femmes et les relations du genre ; développer le partenariat avec les centres similaires, etc. Le centre a réalisé plusieurs enquêtes dont une étude portant sur le travail des femmes dans l’administration publique ; les stratégies de survie des jeunes filles diplômées sans emploi ; les conditions de veuvage au Congo. La liste n’est pas exhaustive.

 Au terme de sa communication, Joséphine Bakindissa Nsika a émis le souhait au ministre de réactualiser l’organigramme du ministère pour éviter toute confusion en matière de compétence et d’attribution dans les différentes directions générales. Elle a en outre suggéré la publication de toutes les enquêtes réalisées tout en organisant une journée porte ouverte au public. La ministre Inès Bertille Nefer Ingani, a assuré son personnel de travailler ensemble avant de souligner que les indicateurs en matière du genre sont largement en défaveur des femmes.

Rappelant qu’elle ne serait pas à la hauteur de sa tâche sans l’apport de ses collaborateurs, Inès Bertille Nefer Ingani a conclu : « s’il y a des fonctionnaires d’Etat en position équilibriste, c’est le moment de vous mettre résolument au travail ».