Protection de l’enfance: les acteurs nationaux sensibilisés au système intégré

Les travaux ont été ouverts, par le directeur général des affaires sociales, Jean Clotaire Tomby, en présence du représentant de l’Unicef au Congo, le Dr. Aloys Kamuragiyé. L’objectif général est de contribuer au renforcement de l’environnement protecteur des enfants par un appui à la planification opérationnelle de l’approche méthodique de protection des enfants.

En effet, l’atelier vise à familiariser les acteurs et intervenants locaux à travailler ensemble et partager les grandes orientations stratégiques retenues au niveau national sur la protection de l’enfant.

Il regroupe les représentants des communautés des organisations d’enfants et de jeunesse, des Organisations non gouvernementales locales de protection de l’enfant, des services de la police et des institutions ainsi que les chefs de quartier et bien d’autres.  

La première journée a été consacrée aux enseignements portant sur l’introduction et la définition des concepts clés ; le domaine et les composantes de la protection de l’enfant; l’approche système de protection de l’enfant ainsi que la pratique: simulation d’une prise en charge intégrée.

Le facilitateur, Emile Kodjovi Edeh, a éclairé les participants sur les notions de droit et donné les caractéristiques de l’enfant. Selon lui, l’enfant est un être humain âgé de moins de 18 ans, fragile en développement, qu’on doit encadrer et protéger pour son développement harmonieux. «Pour promouvoir les droits de l’enfant, l’Unicef, le gouvernement, la famille et la communauté doivent encadrer la période d’enfance pour accompagner le processus de développement de l’enfant », a-t-il martelé.    

Notons que dans son mot de circonstance, le représentant de l’Unicef au Congo,  le Dr. Aloys Kamuragiyé, a souligné la méconnaissance de la nouvelle vision de  protection de l’enfant, la faible participation des acteurs dans les secteurs de l’ éducation, la justice et la sécurité ainsi que le manque de coordination des interventions des divers acteurs qui agissent de manière dispersée et non concertée. Il a demandé aux acteurs de s’ouvrir aux autres et de considérer ce qu’ils font pour une parfaite prise en charge de l’enfant. Celle-ci restaure les droits bafoués ou violés des enfants.  

Ouvrant les travaux, le directeur général des affaires sociales, Jean Clotaire Tomby, a assuré que cet atelier de Brazzaville marque le démarrage de l’étape de préparation de l’expérimentation de l’approche système. Un atelier du genre sera également organisé à Sibiti dans le département de la Lékoumou.