Protection de l’enfant : des représentants des enseignants et des étudiants sensibilisés

Jeudi 30 Mars 2023 - 15:58

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L’Association les amis des enfants (AAE) a organisé, le 25 mars à Brazzaville, un atelier de sensibilisation des représentants du Collectif des enseignants et les responsables des associations des étudiants des arrondissements Moungali, Ouenzé, Talangaï et Djiri, sur la situation des droits de l’enfant.

L’atelier s’est déroulé dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï, dans le cadre du Projet d’appui aux dispositions juridiques de l’épanouissement social des enfants défavorisés (Padjesed). Le but est de faire la promotion des droits de l’enfant à travers la loi portant protection de l’enfant au Congo (loi Potignon de 2010) et la Convention internationale des droits de l’enfant, financée par le Fonds des droits humains mondiaux (FDHM) et Legal Empowerment Fund (LEF). L’objectif étant de renforcer les capacités des associations des étudiants dans les quatre arrondissements sur les textes portant protection et droits de l’enfant ; collaborer avec les représentants du Collectif des enseignants et les associations des étudiants pour participer à l’épanouissement des enfants défavorisés.

Le président de l’AAE, Ciani Quevai Yoka, qui a expliqué la notion « enfant défavorisé », a invité les participants à s'imprégner de l’article 13 de la loi Potignon. Il a aussi démontré que tant que l’enfant ne jouit pas de ses droits, il reste défavorisé. « C’est l’une des raisons qui font que l’enfant devienne bébés noirs, Kulunas et autres. Conformément à l’article 44 de cette loi, les parents ont la responsabilité de prendre les enfants en charge », a-t-il martelé.

Exposant sur le thème « Les étudiants face à l’épanouissement social d’un enfant », Josias Tambwé Louhouma a déclaré que les étudiants, en leur qualité de décideurs de demain ou de représentants des futurs cadres de la société, doivent s’intéresser au plus haut point à la situation critique des enfants défavorisés. Selon lui, si ces enfants ne sont pas aidés dès maintenant et que personne ne réfléchisse aux pistes de solutions permettant d’éradiquer ce problème, ils pourraient se transformer à l’avenir en individus nuisibles et dangereux pour la société. « Les étudiants, qui sont les futurs cadres, doivent déjà se familiariser avec les textes juridiques garantissant la protection des droits de l’enfant, les conserver soigneusement dans leur mémoire et dans leur esprit afin qu’ils s’en souviennent une fois qu’ils auront à occuper les fonctions de responsabilité dans la société », a-t-il conseillé.

Parlant du mécanisme communautaire pour l’épanouissement social de l’enfant, Michel Carel Tsendou a souligné la nécessité de mettre en place une synergie entre les associations des étudiants et l’AAE. Pour lui, l’épanouissement social de l’enfant ne peut pas être une affaire d’une seule entité. C’est ainsi qu’il a invité ces associations à créer un espace d’échange d’informations et de partage des idées avec l’AAE pour aider l’ensemble des enfants à chaque fois que la situation se présente.

Il a, enfin, exhorté les participants à lire le Tome II de la bande dessinée produite par l’AAE.  « Dans ce document, il est question des personnes honnêtes et de bonne volonté malgré leurs charges familiales et professionnelles, qui se sont organisées à apporter une aide utile aux enfants qui étaient dans le besoin. Si tout le monde avait cet état d’esprit, la société ne ferait qu’aller de l’avant », a conclu Michel Carel Tsendou.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les participants/DR

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