RDC : le collectif de la dette publique intérieure réclame le paiement d’une partie de leurs créances

Mercredi 18 Septembre 2013 - 18:04

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Les anciens membres des cabinets ministériels déclarent n’avoir pas, jusqu’à ce jour, touché leurs indemnités de sortie, quoiqu'ils aient mené des démarches à cet effet.

Le coordonnateur du collectif de la dette publique intérieur, Charles Kiamba, a déclaré à radio Okapi que ses membres s’inquiètent du silence du ministère des Finances à ce sujet, alors que la présidence de la République a déjà, à travers une correspondance qu'elle lui a adressée, ordonné le paiement de vingt-quatre membres pour une somme globale de 644.000 USD.

À en croire Charles Kiamba, ce dossier date de 2008, à l’époque du ministre des Finances Matenda Kyelu. « Malgré les différentes démarches que nous avons effectuées auprès des gouvernements successifs jusqu’à présent, la dette n’est toujours pas payée. Nous avons  estimé bon de nous adresser au garant suprême de la Nation, en lui adressant le 22 mai 2012 un mémorandum. Dans ce memo, nous lui avons demandé sa faveur pour qu’il intervienne auprès du gouvernement de la République pour que celui-ci puisse nous payer cette dette », a-t-il expliqué.

À son tour, la présidence de la République a écrit au ministre délégué aux Finances depuis le 22 juin 2013 demandant à celui-ci d’examiner ce dossier et de faire suite à cette requête. Mais jusqu’à ce jour, aucune réponse n’a été donnée ni à la présidence ni au collectif.

Pour obtenir gain de cause, le coordonnateur du collectif de la dette publique intérieur envisage de saisir les concertateurs « pour qu’ils puissent examiner notre cas. Il y a un nombre assez important de gens qui sont concernés par cette dette intérieure », conclut-il.

Pour information, la dette publique intérieure a été évaluée et publiée dans le journal officiel dans sa quarante-huitième édition du 28 juin 2004. De plus en plus, des gens adhèrent à ce collectif qui s’attelle pour le moment à demander l’intervention de la présidence de la République en faveur de vingt-quatre membres sortant des cabinets ministériels.

Gypsie Oïssa Tambwe