Régulation des médias : le CSLC sollicite l'appui de l'Assembée nationale

« Hier, j’étais avec le président du Sénat et aujourd’hui avec celui de l’Assemblée nationale pour exprimer les mêmes problèmes que je rencontre dans mon institution auxquels des solutions peuvent provenir de ces deux grandes personnalités », a expliqué Philippe Mvouo à sa sortie d’audience.

Selon lui, le CSLC qui a élaboré un programme de formation des journalistes et de contrôle des médias, se trouve confronté à un problème de moyens financiers. L'organe de régulation entend organiser des séminaires de formation des journalistes à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso, Impfondo et Oyo. Le séminaire d’Oyo connaîtra la participation des journalistes des Plateaux, de la Cuvette et de la Cuvette-ouest, et celui de Dolisie regroupera les professionnels des médias de la Bouenza (Nkayi, Madingou), Niari et Lékoumou.

L’objectif étant de préparer les journalistes à gérer les élections. « J’ai toute une série de séminaires de formation à organiser parce que, lorsqu’arrive le temps des élections, souvent les journalises s’éparpillent, font n’importe quoi. Ils oublient les règles propres à leur métier. Pour cela, avant les élections, il faut d’abord les former », a poursuivi Philippe Mvouo.

« Il n’y a pas de problème personnellement entre le ministre de la Communication et le président du CSLC » 

Le président du CSLC a entrepris cette série de visites auprès des présidents des deux chambres du Parlement au moment où son institution et le ministère de la Communication et des Médias s’attaquent mutuellement. « Ce n’était pas l’objet de mon audience. Mais, néanmoins, nous l’avons quand même abordé puisque cela fait l’actualité. Il n’y a pas un différend qui oppose le ministère de la Communication au CSLC. Il n’y a pas un problème personnel entre le ministre de la Communication et le président du CSLC. Au contraire, c’est certainement des contradictions de travail inhérentes à toute collaboration », a dit Philippe Mvouo, précisant que les deux parties labourent le même champ, même si chacun fait ses sillons.