Ressources naturelles : la société civile renforce son engagement sur la gouvernance forestière

Jeudi 17 Mars 2022 - 16:49

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L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) et la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH) ont organisé, le 17 mars à Brazzaville, une table ronde pour faire un état des lieux relatif à la gestion des écosystèmes naturels afin de favoriser la gouvernance forestière au Congo.

La rencontre visait à mettre ensemble tous les acteurs œuvrant dans le secteur forestier; identifier les nouveaux défis et  opportunités d’amélioration; renforcer l’engagement des parties prenantes en créant une synergie.

Les organisations de la société civile ont passé en revue les différents documents sur la lutte contre l’exploitation illégale des forêts et ceux sur les changements climatiques au Congo.

« Nous allons identifier les nouveaux défis liés à la gestion de la forêt et entrevoir les opportunités et synergies possibles pour améliorer la gestion durable de nos forêts. Nous allons faire le point des avancées enregistrées par les différents processus en cours sur la gouvernance forestière et partager les informations sur les initiatives », a indiqué Christian Mounzéo, responsable du RPDH.   

Les forêts du Congo sont au cœur des enjeux climatiques à travers le monde. Ainsi donc, le pays a mis en œuvre plusieurs initiatives pour témoigner son engagement à la gouvernance des ressources naturelles et à la gestion durable des forêts au bénéfice de la population.

Au Congo, le secteur forestier contribue à hauteur de 5% du produit intérieur brut (PIB) et il est pourvoyeur de 40% d’emplois. Pour protéger la forêt, le pays s’est engagé dans plusieurs processus qui jouent un rôle principal pour favoriser la gouvernance de ce secteur.

En rapport avec les enjeux mondiaux, « le Congo a adhéré aux processus Forest law enforcement, gouvernance and trade et Réduction des émissions résultant de la déforestation et de la dégradation des forêts et augmentation des stocks de carbone (REDD+) et déploie un système informatique de la vérification de la légalité ainsi que l’approbation du plan d’investissement du REDD+. La lettre d’intention et le plan d’investissement adopté permet au Congo de mettre en œuvre les programmes d’afforestation et d’agroforesterie ainsi que la contribution déterminée au niveau national dans le cadre de l’accord de Paris sur les changements climatiques », a indiqué Bienvenu Babéla, conseiller administratif et juridique, directeur de cabinet par intérim au ministère de l’Economie forestière.

Les forêts du Congo font partie des écosystèmes forestiers du bassin du Congo et couvrent plus de vingt-trois millions d’hectares, soit 69% avec un taux de dégradation de la couverture forestière estimé à 0,05%. Elles jouent un rôle dans la séquestration du carbone, la lutte contre le réchauffement de la terre, la régulation du climat et à la libération de l’oxygène sur la planète terre.

Par ailleurs, « ces écosystèmes ne demeurent pas moins un pilier de développement socioéconomique qui contribue à la croissance du PIB de notre pays et dont la gestion interpelle notre attention dans la mise en œuvre des politiques forestières gouvernementales. Le pays a consacré 12, 7 % des forêts à la conservation de la biodiversité au travers des aires protégées », a ajouté le conseiller administratif et juridique, directeur de cabinet par intérim au ministère de l’Economie forestière.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

1- Le podium lors de la table ronde/Adiac 2- La photo de famille des participants et délégués des organisations de la société civile/Adiac

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