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Lundi 26 Août 2019 - 19:49

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Parmi les leçons que l’Histoire retiendra du G 7 qui s’est achevé lundi à Biarritz, grande ville balnéaire du sud de la France, figurera certainement en bonne place l’attention que le président Emmanuel Macron porte désormais à l’Afrique. Si cette attention ne s’est traduite par aucune décision majeure, le simple fait que six chefs d’Etat y aient été conviés, à commencer par le président en exercice de l’Union africaine Abdel Fattah al-Sissi, montre que loin de considérer l’Afrique comme n’étant pas encore entrée dans l’Histoire, le successeur de Nicolas Sarkozy et de François Hollande a pris, lui, la juste mesure de la place que notre continent occupe désormais sur la scène mondiale.

S’il est trop tôt pour dire ou écrire que sept des plus riches nations du monde présent ont bien entendu le message qui leur était adressé et vont s’employer maintenant à lui donner un contenu concret, il ne l’est pas pour affirmer sans l’ombre d’un doute que la France, mais aussi ses partenaires européens les plus influents tels que l’Allemagne et le Royaume- Uni, en sont eux aussi convaincus. Au-delà donc de la question infiniment délicate de la déstabilisation du Sahel que l’effondrement de la Libye a provoquée et qui s’est trouvée au centre des discussions informelles de ce week-end à Biarritz, l’émergence de l’Afrique dans son ensemble et de sa partie sub-saharienne en particulier est assurément perçue par les « Grands » de l’hémisphère Nord comme l’un des enjeux majeurs des décennies à venir.

Ceci est d’autant plus évident que la déforestation de l’Amazonie, premier poumon de la planète, s’est trouvée placée au cœur des entretiens de ce sommet du G 7 en raison de l’extrême gravité des incendies qui s’y étaient  déclarés tout au long des dernières semaines. L’Afrique détenant avec l’immense Bassin du Congo le deuxième plus grand réseau fluvial et le deuxième plus vaste massif forestier de la Terre il était clair, pour tous les dirigeants présents sur la Côte basque, que le drame qui frappe aujourd’hui de plein fouet l’Amazonie sonne comme un avertissement planétaire que personne, à commencer par le « climato-sceptique » président des Etats-Unis Donald Trump, ne peut plus ignorer.

Voyons donc comment la France s’emploiera, dans les mois à venir, à donner un contenu concret aux bonnes intentions affichées collectivement à Biarritz.

Les Dépêches de Brazzaville

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