« Rumba Bolingo » : la comédie musicale célèbre la rumba congolaise

Pensée comme une célébration vivante de l’héritage musical du Congo, « Rumba Bolingo »  mêle chant, danse, théâtre et émotion. À travers une mise en scène soignée et une chorégraphie expressive signée Mari Boni Koubemba, le spectacle retrace les liens profonds entre la rumba et les histoires d’amour, de famille et de société. Chaque tableau transporte le spectateur dans une époque, une ambiance, une mémoire collective.

Pour incarner cette fresque musicale, les organisateurs ont réuni une équipe talentueuse. Les voix de Walu Banzouzi, Marie-Dominique Oloy, Lohel Kinko, Bertricia Ganga et Siam Atiki porteront les chansons avec intensité et sensibilité. Le texte, écrit par Marian Fauney Ngombé, et les dialogues, confiés à Emmanuel Fyllia, donnent corps à une narration à la fois poétique et accessible.

La direction artistique, assurée par Freddy Massaki, garantit une cohérence esthétique forte, tandis que l’illustration de Maugerou Okombi apporte une touche visuelle évocatrice. La production déléguée, menée par Marian Fauney Ngombé et Georges Batchi pour ACC Consulting, témoigne d’un engagement sérieux envers la valorisation des arts vivants au Congo.

Au-delà de la performance scénique, « Rumba Bolingo » vise à raviver l’attachement du public à la rumba congolaise, tout en la réinventant à travers une approche contemporaine. Le spectacle invite à redécouvrir les racines musicales du pays, à travers des chansons emblématiques, des rythmes envoûtants et des scènes chargées d’émotion.

Les attentes des organisateurs sont claires : ils souhaitent que « Rumba Bolingo » devienne une référence culturelle, capable de toucher toutes les générations et de renforcer la fierté artistique nationale. En mettant en lumière les talents locaux et en valorisant une musique profondément identitaire, ils espèrent créer un pont entre tradition et modernité.

En somme, « Rumba Bolingo » s’annonce comme une ode à la rumba, à l’amour et à la mémoire collective. Ce spectacle ne se contente pas de divertir, il émeut, il rassemble, et il rappelle que la culture congolaise est une source inépuisable de beauté et de force.