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Rupture ?Jeudi 15 Octobre 2015 - 17:15 Le fait que l’Ambassade du Congo à Paris ait été à nouveau attaquée hier par une poignée de prétendus « combattants » confirme ce que l’on savait depuis des mois : à savoir que des forces obscures s’agitent pour contraindre la France et le Congo à rompre les relations qui les unissent. Venant après la relance de l’affaire dite des « biens mal acquis » au moment même où le président Denis Sassou N’Guesso invitait nos concitoyens à se prononcer sur une nouvelle Constitution, l’agression commise contre notre représentation diplomatique ne laisse planer aucun doute sur le complot qui se trame dans l’ombre. Le problème est qu’en laissant des voyous s’en prendre à notre ambassade et des juristes proches de l’Elysée attaquer la famille présidentielle de façon aussi absurde que déplacée, les autorités françaises prennent le risque d’une cassure qui risque de coûter cher à leur pays. Car le Congo était jusqu’à présent l’un des alliés les plus sûrs de la France dans cette partie du monde, ce qu’avait reconnu François Hollande en recevant Denis Sassou N’Guesso il y a trois mois puis en envoyant à Oyo son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Engagé dans la recherche d’une solution pacifique au conflit interne qui déchire la Centrafrique, agissant simultanément pour que la Conférence de Paris sur le climat début décembre soit un succès, soutenant sur le plan diplomatique les initiatives que prend la France dans différents domaines, le Congo s’est toujours comporté comme un partenaire loyal, fidèle, sûr. Mais les attaques aussi absurdes qu’inadmissibles conduites aujourd’hui à Paris contre nous ne peuvent que provoquer une crise entre les deux pays. Ou bien, donc, les autorités françaises mettent un terme aux agressions de toute nature qui sont commises sur leur territoire contre le Congo et tout rentrera dans l’ordre. Ou bien elles s’enferment dans l’attitude hypocrite qui est aujourd’hui la leur et elles ne pourront plus compter sur l’aide de notre pays dans les dossiers délicats que la France doit gérer en Afrique et ailleurs. Les évènements que nous vivons ces derniers temps à Paris ne laissent pas le moindre doute à ce sujet.
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