Santé : les États-Unis mènent une étude pour traiter le coronavirus

07-02-2020 18:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Plus de cinq cents morts, vingt-quatre mille trois cents personnes contaminées en Chine. Pour enrayer l'épidémie qui touche désormais vingt-quatre pays, de nombreuses pistes de traitement sont à l'étude, dont trois sont à un niveau avancé.

Washington va collaborer avec le laboratoire pharmaceutique américain, Regeneron, afin de développer un traitement contre le nouveau virus chinois, utilisant une classe de médicaments ayant servi contre Ebola. De multiples pistes sont à l'étude contre le nouveau coronavirus  apparu en Chine, dont trois sont à un niveau avancé : un médicament anti-VIH (Kaletra) ; une combinaison utilisée contre le coronavirus Mers antiviral et immunothérapie - et un antiviral de l'Américain Gilead testé dans le passé contre Ebola. Le partenariat entre le gouvernement américain et Regeneron concerne un traitement à base d'anticorps monoclonaux. "Mettre en place un partenariat public-privé, comme nous le faisons avec Regeneron depuis 2014, nous permet de réagir rapidement aux nouvelles  menaces  sanitaires mondiales", a déclaré Rick Bright, du département de la Santé.

Les anticorps monoclonaux sont des copies créées en laboratoire d'un certain type d'anticorps. Ils représentent une forme d'immunothérapie. Ils se fixent à certaines protéines d'un virus, neutralisant sa capacité à infecter les cellules humaines. Un traitement à base de sucre super efficace.  En janvier, des chercheurs suisses ont affirmé avoir trouvé une substance à base de glucose qui détruit les virus par simple contact. Cet antiviral pourrait s'avérer efficace contre les virus émergents pour lesquels il n'existe encore aucun vaccin. En attendant, d'autres équipes tentent de relancer des traitements existants pour combattre l'épidémie en cours.

Une molécule redoutablement efficace

"Les molécules de sucre modifiées attirent les virus avant de les inactiver irréversiblement. En perturbant l'enveloppe externe d'un virus, elles détruisent les particules infectieuses par simple contact, au lieu d'uniquement bloquer la croissance virale", a indiqué l'EPFL (L’École polytechnique fédérale de Lausanne ) dans un communiqué.

Noël Ndong

Notification: 

Non