Solution

Le sport congolais est malade et des états généraux sont organisés pour apporter les solutions qui conviennent. Le mal est si profond qu’il faut désormais l’attaquer à la racine. Autrement dit, commencer le chantier de redressement depuis la base. Le plus grand investissement dans ce secteur concerne l’humain. Plus on investit dans la formation, plus l’on peut espérer de bons résultats. Cette démarche a donné des fruits au football lorsqu’a été créé, en 2005, à Brazzaville, le Centre national de formation de football.

Au bout de deux ans, les Diables rouges ont redoré leur blason notamment lors de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans, remportée à Brazzaville en 2007 et gagné une médaille de bronze à la Coupe d'Afrique des nations du Rwanda en 2011 avec les moins de 17 ans. Mais quelques années après, l’élan était brisé.

L’organisation des 11^es Jeux africains a peut-être résolu en partie le problème avec la multiplication des infrastructures sportives. C’est un début ! Il suffit maintenant de faire preuve d’imagination pour démarrer un véritable apprentissage professionnel au long cours grâce à la création des centres de formation dans toutes les disciplines sportives. Avec de la patience, le Congo relèvera le pari de former ses champions de demain.

Cependant, la formation seule ne suffit pas. Encore faut-il que les moyens suivent. L’appui des pouvoirs publics et du Comité national olympique et sportif congolais (CNOSC) est nécessaire. Dans la même vision, le CNOSC proposait déjà la création, à Kintélé, d’un centre de perfectionnement olympique. Une idée à creuser car les athlètes en quête d’un camp d’entraînement tireront avantage d’un tel dispositif.