Sommet Afrique-UE : le couple franco-allemand, un nouveau partenaire pour l’Afrique

Mercredi 2 Avril 2014 - 19:45

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Sous l’égide du président français François Hollande, Africains et Européens ont échangé sur l’aide supplémentaire à apporter à la Centrafrique pour qu’elle ne sombre davantage dans la violence, vingt-quatre heures après la décision de l’Union européenne (UE) de déployer une mission supplémentaire dans le pays

Après que le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a exposé la crise centrafricaine, souligné ses conséquences nationales et régionales et appelé à davantage d’efforts et de contributions, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon s’est engagé à presser les pays de fournir des troupes supplémentaires et des fonds nécessaires, en attendant que les Nations unies déploient 12 000 hommes en terre centrafricaine d’ici mi-septembre pour prendre le relais de la Misca.

Le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a de son côté souligné son soutien à cette intervention. Le président français, François Hollande, s’est entretenu avec la présidente de transition de la Centrafrique, Catherine Samba-Panza. Cette dernière a fait le point sur les besoins de son pays.

Au-delà des urgences, notamment en Centrafrique, les Africains, à travers le président guinéen Alpha Condé, ont plaidé pour plus de coopération économique et d’investissements que d’aide.

Lors d’une conférence de presse conjointe du président français François Hollande et de la chancelière allemande Angela Merkel, les deux pays moteurs de l’Europe ont souligné leur amitié et leur volonté de la convertir en amitié pour aider l’Afrique, comme ce fut le cas au Mali en vue de lutter contre le terrorisme.

« Nous avons conscience que l’Afrique produit de la croissance que cette croissance peut être utile pour nos entreprises », a déclaré François Hollande. Angela Merkel a rappelé que son pays avait participé à la mission centrafricaine en mettant des moyens aériens à disposition. Elle a expliqué que la décision avait été prise, à l’occasion de ce sommet, de doubler les moyens pour la durabilité, dans une gestion transparente de la Facilité africaine de paix. L’Afrique est un continent jeune, et elle pense que l’Allemagne, qui dispose des nouvelles technologies de l’information et de la communication, pourrait être un moteur dans le développement de ce secteur en Afrique.

De notre envoyé spécial, Noël Ndong