Titre honorifique : Alassane Ouattara élevé au titre d’académicien des sciences d’Outre-mer

06-11-2013 18:12

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le président ivoirien a été admis, le 4 novembre à Paris, comme membre associé de l’Académie des sciences d’Outre-mer (Asom), en présence du président burkinabè, Blaise Compaoré, du  Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, de l’ancien Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et de l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Michel Camdessus

Le président français, François Hollande, s’était fait représenter par la ministre de la Francophonie, Yamina Benguigui. Une minute de silence a été observée en mémoire des journalistes de RFI assassinés le 2 novembre, à Kidal dans le nord du Mali. L’ancien ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Marc Simon, a salué Alassane Ouattara, celui « qui a su redonner sa place à la Côte d’Ivoire ». Second chef d’État africain après Blaise Compaoré à siéger comme membre de l’Asom, Alassane Ouattara est intervenu sur le thème « l’Afrique dans le monde ». Il a égrené les performances économiques de son pays et de l’Afrique.

Et le président ivoirien de souligner que six des dix pays ayant le taux de croissance les plus élevés dans le monde sont en Afrique ; et que les coups d’État étaient en diminution et les élections de plus en plus transparentes. Il a plaidé pour l’entrée du continent « dans la catégorie des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies » et qu’il cesse ainsi d’être « absent dans cette haute catégorie de l’instance mondiale chargée de la paix et de la sécurité internationale ».

Alassane Ouattara pense que la réforme de la gouvernance mondiale, qui est inévitable, ne sera crédible que lorsque l’Afrique y occupera « une place de choix ». Selon le président ivoirien, l’Afrique aspire désormais « à être assise autour de la table où se prennent les décisions la concernant ». Il a insisté sur les bonnes performances économiques qui font que « l’Afrique est en passe de réussir son décollage économique tout comme la Chine, il y a trente ans, et l’Inde il y a vingt ans », d’après la Banque mondiale (BM).

Noël Ndong