Vie associative : la plate-forme «Ngonga Ebeti » se range du côté du centre

Mardi 26 Janvier 2016 - 16:30

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Le président de la plate-forme sociopolitique de la jeunesse « Ngonga Ebeti », Eustache Bomboko, a annoncé le 24 janvier, au cours d’une conférence de presse, que cette organisation regroupant une trentaine d’associations, faisait désormais partie du groupement du centre, notamment le Centre nationaliste.

Restée perplexe depuis sa création en 2015, « Ngonga Ebeti » vient de fixer l’opinion sur sa position. « Au regard de la loi et en raison de son caractère neutre, la plate-forme Ngonga-Ebeti déclare son appartenance au groupement politique du centre : il s’agit du Centre nationaliste », a justifié le conférencier.

Se focalisant sur les mêmes motivations, la plate-forme Ngonga Ebeti qui se veut être le milieu du centre et dont l’idéologie est le nationalisme, a réaffirmé son appartenance à la Nouvelle République. Abordant l’actualité nationale, dominée par l’élection présidentielle du 20 mars prochain, Ngonga Ebeti dont le souci est de pérenniser l’œuvre de paix, a estimé que le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, est la personne idéale pour présider aux destinées de la Nouvelle République.

Dans le but d’observer un bon déroulement de la campagne électorale, cette organisation a proposé la mise en place d’un code de bonne conduite devant moraliser la vie politique et les différents scrutins électoraux dans le pays. « La jeunesse congolaise rassemblée au sein de la plate-forme Ngonga Ebeti rappelle avec force son élan de solidarité et sa détermination à garder un regard vigilant sur l’ensemble du processus électoral afin qu’elle puisse enfin, pour la toute première fois de l’histoire du Congo, vivre une transition pacifique », a-t-elle poursuivi.

Prendre des textes d’application pour rendre exécutoire certains articles de la Nouvelle Constitution

Réaffirmant son appartenance aux nouvelles institutions, Ngonga Ebeti a demandé au chef de l’Etat de porter son attention sur certains faits pour éclairer la lanterne quant aux zones d’ombre et autres points de blocage dans la Constitution du 6 novembre 2015. Elle a, par exemple, cité l’article 55 qui stipule que : « Tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique, est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonction et à la cessation de celle-ci conformément à la loi ».

« Pour éviter de rééditer la critique du manque de volonté politique abondamment évoquée par rapport à l’ancienne Constitution, Ngonga Ebeti demande au président de la République de prendre, dans les plus brefs délais, des textes d’application pour mettre définitivement fin à ce manquement qui pourrait naître du fait de l’absence des textes d’application », a suggéré Eustache Bomboko.

L’autre aspect qui a interpellé cette plate-forme est l’article 66, notamment en ses alinéas 3, 4 et 6 portant respectivement sur la bonne moralité ; l’expérience professionnelle et l’état de bien-être physique et mental. Ces alinéas peuvent, à en croire les responsables de Ngonga Ebeti, donner lieu à des interprétations multiples, divergentes et même contradictoires les unes des autres. Cette disposition devrait, pensent-ils, avoir des textes d’applications pour la rendre exécutoire.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Eustache Bomboko entouré des membres du bureau ; crédit photo Adiac

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