Vie associative : Verdi Boubelo rempile à la tête de l’AESCT

Vendredi 20 Mai 2022 - 15:15

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Le président sortant de l’Association des étudiants et stagiaires congolais en Tunisie (AESCT), Auriac Verdi Boubelo, a été réélu le 15 mai dernier à la tête du bureau exécutif de huit membres, pour un nouveau mandat d’un an.

Association apolitique, laïc à but non lucratif, l’AESCT a été créée à Tunis, en Tunisie, le 3 août 2003 sur la base académique et associative conformément au décret-loi n° 2011-88 du 24 septembre 2011. Elle est, en effet, née de la volonté de mettre en place une structure visant à regrouper l’ensemble des étudiants et stagiaires congolais en séjour d’études en Tunisie.

Les objectifs visés étant le renforcement des liens de solidarité et de fraternité en facilitant l’intégration de tous les Congolais étudiant en Tunisie ; la mise en place d’un suivi académique pour accompagner les Congolais en séjour d’études en Tunisie ; servir de relais entre les étudiants et stagiaires et le consulat. A cela, s’ajoutent la défense du plein droit des intérêts de tout étudiant et stagiaire congolais en Tunisie et la promotion de la culture congolaise dans ce pays.

Comme toute organisation, surtout vivant hors du territoire national, l’AESCT est confrontée à plusieurs problèmes, dont le renouvellement des passeports de ses membres, le paiement de la bourse ainsi que le manque des frais de fonctionnement de l’association. En effet, le manque de moyens ne permet pas aux Congolais de faire face aux problèmes communautaires, notamment des cas sociaux, l’assistance en cas d’arrestation de l'un d'eux et l’organisation des activités académiques. De même, les diplômes de beaucoup de boursiers sont bloqués à cause du non-paiement des frais. 

« Les problèmes du renouvellement des passeports et du paiement de la bourse restent capitaux car beaucoup d’étudiants et stagiaires congolais en Tunisie ne sont pas en règle actuellement. Leurs passeports sont expirés et nous ne cessons de recevoir des appels pour pouvoir trouver des solutions. Des Congolais rencontrent chaque mois des soucis avec la police tunisienne à cause de leurs passeports expirés », a expliqué Auriac Verdi Boubelo.

S’agissant des boursiers, nombreux étudiants congolais ne vont plus étudier par manque de moyens. Selon le président de l' AESCT, certains d’entre eux sont obligés de chercher des petits boulots pour survivre. « Cela se fait dans le noir car les étudiants étrangers n’ont pas le droit de travailler en Tunisie. C’est ainsi que certains tombent parfois sur des employeurs qui abusent d’eux à cause de leurs difficultés financières et situation d’irrégularité; je suis plusieurs fois intervenu dans ce genre de cas », a-t-il déploré, précisant que dans cet état de choses, le bureau exécutif est obligé de cotiser tout le temps afin d’assister les membres en difficulté.

Notons que la communauté congolaise en Tunisie est estimée à près de 650 personnes.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Auriac Verdi Boubelo/DR

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