Vie des partis : la majorité présidentielle évalue à mi-parcours son partenariat avec le MDP

Dans son mot introductif, le président par intérim de la majorité présidentielle a salué l’attitude militante du MDP qui, après le débat sur le changement de la Constitution qui a polarisé l’actualité politique au Congo  et le vote référendaire ayant conduit à la naissance d’une nouvelle République, a cru utile de se rapprocher de son partenaire pour faire le point du travail abattu et élaborer des stratégies pour les futures batailles politiques.

« Il est donc temps de faire une évaluation à mi-parcours de notre partenariat pour que nous sachions les points forts et les points faibles dans la perspective d’apporter ensemble  des correctifs idoines. Le Congo a tourné une page de son histoire en passant d’une République à une autre consacrée par l’adoption de la nouvelle Constitution. Au moment où notre pays  amorce une nouvelle étape de sa marche démocratique, il est indispensable d’évaluer les accords de partenariat signés avec les partis et associations de la majorité présidentielle. Le MDP a ouvert le bal », a indiqué Pierre Ngolo.

Prenant la parole à son tour, le président du MDP, Jean Claude Ibovi a salué l’excellence des relations entre son  parti et  la majorité présidentielle, au même titre qu’avec  les autres formations politiques sœurs. En outre, il a  réaffirmé l’ancrage de son parti  à cette coalition, avant de rappeler son  parcours réalisé aux côtés de la majorité présidentielle.

« En politique, il est nécessaire de ne pas disperser les forces, parce que la dispersion, comme le dit le président français, François Hollande, conduit à la disparition. Nous sommes venus voir le président par intérim de la majorité présidentielle pour coaliser nos forces, en vue de créer une dynamique forte, comme d’habitude, autour du président de la République, Denis Sassou N’Guesso pour les futures batailles  politiques et l’installation de la nouvelle République », a-t-il déclaré.

Il a noté, en outre,  que le MDP est toujours présent à toutes les rencontres politiques organisées par la majorité présidentielle. « Si le parti n’est pas représenté aux retrouvailles  par le président du Conseil central qui peut être empêché, un membre du secrétariat national ou de la Commission de contrôle et d’évaluation occupe toujours  la place réservée au MDP et fait le point détaillé au bureau exécutif national  et aux autres membres », a-t-il expliqué, tordant ainsi le cou à certaines spéculations mensongères.