Vie des partis : le CDR ouvre sa campagne d’adhésion sur l’ensemble du territoire national

Lundi 30 Septembre 2013 - 12:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L'opération, qui a commencé le 29 septembre à Brazzaville, se poursuivra dans les prochains jours sur l’ensemble du territoire national

Le secrétaire général du Congrès pour la démocratie et la république (CDR), Bonaventure Boudzika, a mis à profit la sortie officielle d’un cercle de jeunes qui se propose de défendre ses idées pour lancer cette campagne d’adhésion.

Il a invité, à cette occasion, les nouveaux adhérents à s’approprier les idéaux du CDR fondés sur son projet de société dénommé « la Révolution bleue ». Celui-ci s’appuie, a-t-il dit, sur le respect des fonctions classiques de l’État qui font de lui un arbitre social et impartial, chargé de garantir le bien-être collectif et individuel, l’unité et la concorde nationales ainsi que la paix et la démocratie.

Le CDR, a-t-il renchéri, s’engage également à lutter contre la pauvreté, à améliorer le système éducatif et à protéger l’environnement et les personnes vulnérables. En somme, a-t-il poursuivi, il s’engage à réhabiliter ou à restaurer les valeurs perdues, en plaçant l’homme au centre de toutes ses activités.

Bonaventure Boudzika a appelé les jeunes à prendre conscience de leurs responsabilités. « La jeunesse est pleine d’ardeur, d’énergie, d’enthousiasme et c’est elle qui fera le Congo de demain, de concert avec des aînés plus expérimentés, certes, et sans doute plus sages, mais dont l’énergie, l’enthousiasme et la disponibilité font souvent défaut. La jeunesse demande donc à être formée et utilisée à travers une insertion professionnelle adéquate », a-t-il expliqué.

Abordant le point sur le recensement administratif spécial en cours, Bonaventure Boudzika a indiqué que, parmi les difficultés rencontrées par les agents recenseurs sur le terrain, il y a le fait que plusieurs Congolais sont sans pièces d’état civil, disparues pendant les conflits armés que le Congo a connus depuis 1993.

Ainsi, il a invité les autorités nationales et les acteurs politiques et civils à une réflexion approfondie sur la question. En outre, il a salué la volonté de la Coordination nationale du recensement administratif spécial d’organiser un autre passage en faveur des Congolais ayant déjà été comptabilisés mais dépourvus de pièces d’état civil et des peuples autochtones.

Il a exhorté les délégués de sa plate-forme politique à être plus vigilants dans la réalisation de cette opération avant d’appeler les nouveaux adhérents au CDR à prendre massivement part au recensement dans la perspective des futures consultations électorales.

Roger Ngombé