Vie des partis : les dissidents de l’UDH-Yuki adhèrent au MCDDI

Lundi 14 Décembre 2020 - 15:00

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Le collectif des ex-militants de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) a officialisé, le week-end, leur adhésion au Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), une sorte de come-back à leur parti d'origine.

Depuis quelques semaines, ces militants avaient annoncé leur décision de quitter le navire Udh-Yuki pour regagner le MCDDI d’où ils étaient venus. Le 12 décembre à la mairie de Mfilou, dans le 7e arrondissement de Brazzaville, ces derniers ont remis, officiellement, aux responsables du MCDDI, leurs actes d’adhérents l'UDH-Yuki, pour confirmer leur départ.

« Nous sommes revenus au MCDDI, parce que les élections pointent à l’horizon. Car nous devons mobiliser des foules au profit du candidat de la majorité présidentielle afin qu’il soit élu à l’élection de 2021.  La remise de ces cartes est un acte symbolique, mais  aussi une interpellation à tous ceux qui hésitent encore d’emboiter le pas. Nous étions allés chez Yuki par l’effet de foule », a confié le chef de la dynamique des dissidents.

Pour la direction nationale du MCDDI, le retour au parti de ce groupe de militants est un motif de satisfaction, au moment où cette formation politique de la majorité présidentielle est en quête d’un ancrage plus fort en cette période politique stratégique.

« Nous nous réjouissons d’accueillir nos frères qui étaient partis. C’est leur premier amour, ils sont les bienvenus. Nous lançons un appel à l’endroit de tous ceux de nos frères qui hésitent encore de revenir à leur parti afin que nous soyons plus forts demain. Nous allons marcher la main dans la main afin qu’il n’y ait pas de frustration et de mauvais humeur parmi nous », s’est réjouie une responsable du MCDDI qui a accueilli les dissidents de Yuki.

Pour rappel, l’UDH-Yuki a été créée avant l’élection présidentielle de 2016, par Guy Brice Parfait Kolelas, à la suite des dissensions avec son frère dans la gestion du MCDDI, formation politique laissée par leur défunt père, Bernard Bakana Kolelas.

Firmin Oyé

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