Vie des partis : l’UFPA portée sur les fonts baptismaux

Lundi 6 Juillet 2015 - 18:17

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Après une longue période d’hibernation, l’Union des femmes panafricanistes (UFPA) nait des cendres de l’organisation des Femmes de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (FUpads).

C’est à la faveur du congrès constitutif des femmes, tenu du 3 au 5 juillet à Brazzaville, que l’Upads s’est dotée d’une organisation de femmes. Organisée sur le thème : « Femmes, au sein de l’Upads, unies et solidaires, mobilisons-nous pour pérenniser les idéaux du Professeur Pascal Lissouba : le panafricanisme et la démocratie », cette grand-messe a permis au principal parti de l’opposition de poser les bases d’une organisation de femmes, souhaitée dynamique.

« Vous vous engagerez bientôt à défendre au quotidien l’idéal panafricain qui vous rapprochera des autres femmes d’Afrique. La parole de la femme doit compter au même titre que celle de l’homme, d’autant plus que le glas de la marginalisation et de la discrimination a sonné. Jamais plus dans ce pays la femme ne sera confinée dans ce seul rôle de mère ou d’épouse, mais sera reconnue à jamais par ses qualités, sa capacité à œuvrer sans complexe au côté de l’homme », a déclaré le premier secrétaire de l’Upads, Pascal Tsaty Mabiala, leur priant de rester debout et de ne pas céder aux intimidations et aux menaces.

L’UFPA a pour devise « le progrès est dans l’action » et comme emblème, deux femmes tenant au milieu d’elles la carte de l’Afrique ayant au centre trois palmiers sous fond blanc. Le congrès a également adopté les documents de cette organisation politique des femmes notamment, les orientations politiques, les statuts et les grands axes de son programme d’activités.

Après l’adoption des documents fondamentaux, les instances dirigeantes de cette formation politique ont été mises en place. Un conseil national de 223 membres a été installé. Cette instance a, à son tour, élu un bureau exécutif de 19 membres, ainsi qu’une commission nationale de contrôle et d’évaluation de 5 membres. Etant restée seule en lice, après le retrait des autres candidates, Louise Mampembe a été élue par consensus présidente du bureau exécutif national des femmes.

« Le chemin pour y parvenir était long et difficile. Fini le temps des plaintes. Nous devons à présent passer à l’action et nous affirmer tant dans la vie de notre parti que dans la gestion des affaires publiques. L’heure a sonné pour que les femmes de l’Upads se lèvent afin de défendre la démocratie torturée depuis près de deux décennies. L’heure a sonné pour défendre les causes justes. Les femmes de l’UFPA viennent de prouver par ce congrès qu’elles sont aguerries, matures et prêtes à occuper de hautes fonctions dans les institutions de l’Etat, car le Congo est notre bien commun. Nous devons agir. Cependant, le changement tant souhaité doit partir de nous-mêmes, de nos habitudes et de nos aspirations les plus profondes », a exhorté Louise Mampembe.

Pour rappel, ce congrès fait suite à celui ayant conduit à la création de l’organisation juvénile de l’Upads. Dotée de deux structures politiques, l’Upads a ainsi achevé, suivant les recommandations de son congrès unitaire extraordinaire, le processus de refondation du parti.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Photo: Louise Mampembe, Présidente de l'Ufpa Photo2: Une vue des congressites

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