Voiries : le Premier ministre appelle ses collaborateurs au respect du code de la route

Dans une note de service du 15 octobre, le directeur de cabinet du Premier ministre, Paul-gaspard Ngondankoy, rappelle aux principaux collaborateurs de la primature et aux conducteurs des véhicules automoteurs publics et/ou privés de tous les services rattachés à la primature, la stricte observance du code de la route. « Je rappelle à votre meilleure attention que, conformément à l’instruction formelle de son excellence monsieur le président de la République, chef de l’Etat, donnée au cours de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 8 octobre 2021, tout conducteur d’un véhicule automoteur sur les voies publiques, immatriculé au nom de la primature ou non, qui appartient au cabinet de son excellence monsieur le Premier ministre, au secrétariat général près le Premier ministre ainsi qu’aux services rattachés à la primature, est tenu au respect strict des règles du code de la route et doit se soumettre spontanément aux injonctions de la police de circulation routière », écrit-il dans cette correspondance.

Pour le directeur de cabinet du Premier ministre, « toute contravention à ce dit code de la route ainsi que toute attitude désinvolte à l’égard de l’autorité publique et/ou des forces de l’ordre commises à la régulation de la circulation routière seront pénalement punies comme de droit ». Ceci, a-t-il fait savoir dans cette décision qui ne doit souffrir d’aucune exception, « sans préjudice de toute sanction disciplinaire à l’encontre du contrevenant ».

Cette note concerne les directeurs de cabinet adjoints, les conseillers principaux, les conseillers, les chargés d’études et le personnel d’appoint du cabinet du Premier ministre ainsi que le personnel administratif du secrétariat général près le Premier ministre et les services rattachés à la primature.

Il est, en effet, rappelé qu’un constat malheureux a toujours été fait sur les chaussées lié à la mauvaise conduite des véhicules de la présidence de la République, des ministres, des responsables de la police et de l’armée ainsi que d’autres services de l’Etat. Ceux-ci vont jusqu’à prendre les routes à sens unique à l’opposé ou les bandes des véhicules allant dans le sens inverse, créant de fois des embouteillages et autres situations déplorées.

Des gyrophares, des sirènes et autres attributs du pouvoir public sont également abusivement utilisés par ces dignitaires du régime et détenteurs du pouvoir public même en dehors des heures de service. Ce qui fait que l’on entend parfois des sirènes-qui ne sont nullement celles des ambulances- retentir tard dans la nuit alors que les routes sont totalement dégagées.