« L’Afrique fait son cinéma » : trois films congolais en sélection officielle

Mercredi 10 Août 2022 - 16:15

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Pour sa quatrième édition qui va se tenir du 30 septembre au 8 octobre à Paris, en France, le festival L’Afrique fait son cinéma (AFSC) présentera encore cette année une panoplie de films issus du continent. Parmi eux deux longs-métrages et un court-métrage tournés et réalisés au Congo par des Congolais.

Les longs-métrages « Attente » de Divana Cate Radiamick et « Parcours » de Said Bongo et Duc Esseroth, ainsi que le court-métrage « Elikia » de Michael Thamsy sont les trois films congolais retenus dans la programmation de la 4e édition de cette rencontre française qui affiche plus d’une centaine de films en sélection officielle dont vingt-sept longs-métrages, quarante-cinq courts-métrages, onze films écoles et vingt-huit documentaires.

A l’annonce de cette nouvelle, les trois réalisateurs se disent honorés de voir leur talent être représenté à ce grand événement. « Toute la nuit, je n'ai pas dormi car grande est ma joie jusque-là et grande sera-t-elle une fois au festival. Je suis fier de ce que mon équipe et moi avions fait comme film, fier qu'il se retrouve dans ce grand festival international qui est une grande plateforme de rencontres, d'échanges, de formations... », s’est réjoui Michael Thamsy.

Son film « Elikia », qui signifie espoir, s’articule autour d’Hariette, une jeune cinéaste. Réalisatrice en début de carrière, elle propose à un producteur nouvellement installé au Congo l’histoire d’un jeune comédien-cinéaste qui voit sa vie prendre un coup par rapport à ses choix, sa femme qui le quitte et son père qui décède dans la même période.

Sorti en 2020 et d’une durée d’environ 1h 30, « Attente » présente le destin de quatre personnages différents qui espèrent en des rêves qui semblent incertains. La morale derrière, c'est de permettre au spectateur de comprendre qu’attendre c’est bien, mais attendre quelque chose qui finalement ne vient pas peut être destructeur, tant mentalement que physiquement. En ce qui concerne « Parcours », sorti cette année, c’est le périple qu’engage une mère et sa fille, Bayi, risquant tour à tour leur vie dans le district de Djoueké tombé entre les mains des rebelles. Ce, dans le but de mettre la main sur des poches de sang indispensables à leur survie.

Notons que le festival international du film africain et de la télévision dénommé « L’Afrique fait son cinéma » est un rendez-vous considérable du 7e art au cours duquel divers cinéastes se rencontrent pour la présentation des meilleures productions de l’heure, avec des compétitions dans dix-neuf catégories dédiées. L’objectif étant non seulement de promouvoir et de récompenser le professionnalisme dans le métier du cinéma parmi les africains, mais également d’encourager la mise en réseau des professionnels africains et afro-descendants de tous bords ayant un lien direct avec la profession de cinéaste.

A ce propos, aux projections de films et à la soirée de remise de prix, le festival associe d’autres activités comme des conférences et tables rondes, master class, une soirée business qui encourage les porteurs de projet de présenter leurs idées devant des investisseurs, et enfin une expo-vente.

Merveille Atipo

Légendes et crédits photo : 

Les affiches des films congolais sélectionnés au festival L’Afrique fait son cinéma 2022/DR

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