Art-Culture-Média
La compagnie Nsala qui œuvre dans le domaine du spectacle vivant avec des créations tournées vers la prise de conscience de l’ensemble de la population a choisi de s’orienter vers le jeune public, car s’adresser à cette tranche de la population, c’est éduquer la jeunesse et construire un avenir meilleur pour une nation.
Ce projet vise prioritairement à offrir aux enfants une distraction saine et susceptible de leur apporter des valeurs morales et humaines. Les thématiques abordées dans chaque épisode tourneront autour de l’éducation visant la citoyenneté de vivre ensemble, les droits et les devoirs du citoyen, le respect de la nature tout en restant très ludique. Les objectifs de ce projet sont d’apporter un loisir aux plus petits ; transmettre les valeurs républicaines par le biais du théâtre ; offrir aux parents un appui à l’éducation et une ... Lire la suite
La demande de procédure pour la présentation de la candidature de la star de la musique congolaise a été faite à la représentante de l’Unesco en République du Congo, Ana Elisa de Santana Afonso, par le conseiller culturel du maire de la ville de Brazzaville, Hugues Gervais Ondaye, en présence de l’artiste, au siège de cette institution onusienne à Brazzaville.
« C’est un grand plaisir pour nous de recevoir Roga-Roga, d’autant plus que c’est la maison des artistes, bref la maison de l’éducation », s’est réjouie la représentante de l’Unesco en République du Congo, accompagnant l’artiste à sa sortie d’audience.
Deux points ont été évoqués au cours de cette audience. Le premier portait sur la procédure à entamer pour la présentation de la candidature de Roga-Roga au poste d’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco ; le second sur la ... Lire la suite
Le 17ème printemps des poètes se déroulera en France du 7 au 22 mars 2015 sur le thème « L’insurrection poétique». Au cours de cet évènement, le poète congolais, Huppert Laurent Malanda, lauréat du Printemps des poètes 2015, recevra officiellement son prix.
Les cérémonies culturelles se dérouleront du 7 au 22 mars 2015, à Celles-Sur-Belle/Bretagne en France, en présence du comédien Jacques Bonnaffé, parrain de cette édition. Au cours de cette édition, il sera mis en avant l’œuvre de Luc Bérimont, qui fait l’objet d’un hommage dans le cadre des célébrations nationales de 2015 en France à l’occasion du centenaire de sa naissance, ainsi que celle des poètes de l’École de Rochefort. Les poètes salueront, au cours de ces festivités le 70ème anniversaire de la disparition de Robert Desnos, poètes insurgé, résistant, déporté, mort au camp de ... Lire la suite
De passage à Brazzaville dans le cadre de la seconde édition de «MTN Connect Festival », le célèbre rappeur français, ne manque pas de ressources. En plus de son succès dans la musique, le surnommé Fouiny baby s'oriente tout aussi bien vers le septième art. En exclusivité pour Les Dépêches de Brazzaville, il dévoile sa flamme pour le cinéma, sa nouvelle passion.
Les Dépêches de Brazzaville : Lorsqu’on décrit La Fouine, on fait souvent allusion à sa barbichette, et on se pose généralement la question de savoir : d’où est venue l’idée de cet aspect presque mystique de La Fouine?
La Fouine : C’est une petite touche personnelle que j’ai voulu ajouter à mon style d’artiste. Au début, je la laissais pousser pour faire rire. Ensuite les gens m’ont identifié à cette barbichette et du coup, elle est devenue indispensable. Mais je rêve de la couper ... Lire la suite
Nyaba Léon Ouedraogo, photographe contemporrain, originaire du Burkina Faso, vit un pied à Paris et un pied à Ouagadougou. Lauréat du Prix de l’Union européenne et de la Fondation Blachère en 2011, il est venu poser son objectif au Congo après avoir travaillé au Ghana ou en Mauritanie. Le résultat de sa traversée du Fleuve est le beau livre Phantoms of Congo River publié aux éditions Vus d’Afrique.
Qu’est-ce qui a motivé cette démarche d’aller au Congo ?
Nyaba Léon Ouedraogo : J’ai été inspiré par le livre de Joseph Conrad, Au cœur des ténèbres (paru en 1889 NDLR), et j’ai décidé d’aller au Congo. Je ne savais pas à quoi m’attendre mais quand je suis arrivé, j’ai vu le fleuve. Je me suis demandé pourquoi ce fleuve aussi mythique et mystique inspire autant de monde ? Qu’est-ce-qu’il a de particulier ? Je me suis lancé dans une ... Lire la suite
Le Grand prix des associations littéraires (Gpal) de Yaoundé a récompensé cette année quatre écrivains, parmi lesquels le Congolais Tchicaya U’tam’si dans la catégorie Grand prix de la mémoire. Plusieurs essayistes et écrivains camerounais reconnus avaient été présélectionnés par un jury. Quarante auteurs et vingt-sept associations ont pris part à cette édition.
E effet, parmi les lauréats de cette année, l'on peut citer : grand Prix de la Mémoire: Tchicaya U’ Tamsi, écrivain congolais ; grand Prix de la Recherche: "Le système africain de protection des droits de l'Homme: un système en quête de cohérence", d'Hermine Kembo Takam Gatsing ; grand Prix des belles-Lettres: "La'afal. Ils ont dit...", de Charles Salé ; grand Prix des Mécènes: Guillaume Oyono Mbia.
Signalons que Tchicaya U Tam'si, est un écrivain congolais né en 1931 et décédé en ... Lire la suite
C’est en présence du ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Anatole Collinet Makosso, que s’est tenue la douzième édition des Sanzas de Mfoa, le trophée des créateurs avec pour marraine l’ambassadeur des États-Unis au Congo, Stéphanie Sullivan.
Pendant que dans plusieurs endroits attractifs de Brazzaville, les amoureux célébraient la fête de la Saint Valentin, l’Institut français du Congo (IFC) répondait présent au rendez-vous de la promotion des expressions, de la créativité et qui célèbre l’excellence : Les Sanzas de Mfoa. La particularité cette année, c’est la participation d’un groupe américain « Le Ballet Bitsini ya Kongo » composé d’artistes de couleur et dirigé par un Américain d’origine congolaise. Une présence saluée par Stéphanie Sullivan qui s’est dit par ailleurs très honorée en tant que marraine. ... Lire la suite
Pour marquer le cinquantenaire du supplice de Joseph Pouabou, Lazare Matsocota et Anselme Massouémé, trois hauts fonctionnaires congolais assassinés la nuit du 14 au 15 février1965, les associations Solidarité plurielle, Cercle de réflexion propositions et initiatives, ainsi que le Centre d’études des civilisations Loango ont organisé, le 17 février, une cérémonie devant le buste de Joseph Pouabou.
Ce buste est érigé au rond point baptisé «Place Joseph Pouabou», situé en face du palais de justice de Pointe-Noire. Plusieurs gerbes de fleurs y ont été déposées en signe d’hommage à «ces Martyrs de l’innocence». C’est précisément dans la nuit du 14 au 15 février 1965 que Joseph Pouabou, premier président de la Cour suprême du Congo, Lazare Matsocota, procureur général de la République et Anselme Massouémé, directeur de l’Agence congolaise ... Lire la suite
Salif Traoré, autrement appelé A’Salfo, leader du groupe musical Magic System, a animé, le 16 février, une conférence de presse dans le cadre des missions qui lui sont assignées comme ambassadeur de bonne volonté (Unesco). Au cours de cet échange, il a lancé, à l'attention de la jeunesse congolaise, un appel à l’apaisement et à la cohésion.
« Je suis content d’être là. C'est aussi une manière officielle de dire que je suis au Congo. Depuis ma nomination à l’Unesco en 2012, toutes les activités que je mène individuellement ou avec le groupe Magic System sont liées à mes missions. Elles nous permet de croiser beaucoup de personnes. Nous profitons de lancer des messages très importants. Lorsqu’on m’a nommé, la mission qui m’était assignée est celle de l’alphabétisation et de la culture de la paix », a precisé A’Salfo.
« Il ... Lire la suite
Parue en janvier dernier, la nouvelle œuvre de l’écrivain et poète congolais Hugues Éta a été éditée par la maison Doxa éditions de France. Manuscrit de bonheur brûlé : c'est l’histoire du jeune enseignant Ékabela, (personnage principal) consciencieux et dévoué qui finit par se dépraver dans son métier pour pouvoir mieux gagner sa vie.
Qu’advient-il lorsque ceux qui doivent faire notre éducation manquent cruellement d’éthique ? Lorsque, faute de mieux, un précepteur se métamorphose en fripon ? Ce sont-là les questions que se pose l’écrivain. Dans un style narrateur et simple, Hugues Éta, qui s’est inspiré de sa vie professionnelle d’enseignant, peint sur 104 pages les déboires d’Ékabela, licencié en anglais et converti en professeur de français.
Diplômé sans emploi et méprisé par sa famille, Ékabela décide de se battre pour avoir ... Lire la suite