Art-Culture-Média
La cérémonie d’hommage lui sera dédiée, par l’Institut français du Congo, à travers une soirée exclusivement féminine.
Le spectacle sera ouvert par la projection du film retraçant en trois minutes le parcours de cette talentueuse chorégraphe, et sera suivi de la danse solo intitulée « Tu fais, je fais », une création née à la volonté de dénoncer les inégalités entre les hommes et les femmes. La chorégraphe Cognés Mayoukou nous offrira un spectacle de danse contemporaine dans lequel l’expression orale se mêle à l’expression corporelle. Elle exprime à travers ses pas de danse son ras-le-bol en multipliant des gestes d’indignation et de liberté, accompagnés d’un son qui s’harmonise à son expression artistique.
L’artiste s’est inspirée de son propre parcours afin de changer l’adversité en moteur artistique d’un discours ... Lire la suite
Agé de 16 ans et élève en classe de première, Ibala Demamboundy Dites a remporté la deuxième édition des olympiades mathématiques lors de la finale de cette compétition qui a eu lieu, le 11 janvier, à Brazzaville en présence d’Anatole Collinet Makosso, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation.
C’est avec une moyenne de 17, 25 que cet élève du lycée Savorgnan-de Brazza a été sacré vainqueur de la deuxième édition des olympiades mathématiques. Il a été succédé par Ndinga Carolus Lemagnus (16 ans, Lycée de la révolution, Brazzaville, 17 de moyenne) et Andzoua Eel-Josué (16 ans, Les trois glorieuses, Pointe-Noire, 14 de moyenne). Ils étaient au total dix-huit candidats, issus de Brazzaville et Pointe-Noire, à disputer la finale de cette deuxième édition des olympiades mathématiques, avec en parallèle un concours Miss ... Lire la suite

À la suite de l’annonce faite le dimanche 12 janvier de l’arrivée de la dépouille mortelle de l’éminent peintre à Kinshasa, la levée de corps de la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire est prévue pour le mardi 21 janvier à midi.
À compter du lundi 13 janvier, il faudra attendre encore une semaine avant le début des funérailles de Maître Roger Botembe dont les derniers détails se peaufinent au sein de l’Association congolaise des artistes plasticiens (Acap). Néanmoins, il ressort des grandes lignes du programme publié par l’Académie des beaux-arts de Kinshasa (ABA) depuis dimanche que la levée de corps interviendra le mardi 21 janvier. L’institution continue d’afficher son deuil à l’aide notamment de la grande banderole noire placée juste au-dessus de son portail d’entrée.
En attendant les détails qui seront livrés dans les heures à venir, ... Lire la suite
A l’approche du Nouvel An chinois, l’entreprise China state construction engineering corporation (CSCEC) a organisé, le 11 janvier, à Brazzaville, une conférence sur la dégustation au profit de ses employés congolais.
L’activité, qui s’inscrit dans le cadre des échanges culturels entre la Chine et le Congo, a permis aux participants de cerner les vertus thérapeutiques des différents thés chinois, (vert, blanc, bleu, noir sombre, etc.)
Devant un public composé des responsables de l’ambassade de Chine au Congo et de la société CSCEC, des étudiants de l’Institut Confucius et autres invités, la présentatrice, LI Huaxiu a su capter pendant une heure leur attention dans son exposé sur la technique de préparation du thé chinois. Muni d’une théière, d’un filtre à thé, des feuilles de thé, des tasses, elle a expliqué comment procéder pour obtenir une ... Lire la suite
La sublimation du corps de la femme par les peintures de l’artiste congolaise s’achève ce 14 janvier. Une semaine plus tard, le 22 janvier à partir de 17 heures, aura lieu une soirée de lancement du catalogue qui bénéficie du soutien à la publication du Centre national des arts plastiques, comprenant un texte d'Olivier Kaeppelin, commissaire d’exposition, critique d’art et écrivain.
Le public parisien a découvert, du 30 novembre 2019 jusqu’au 14 janvier 2020, les œuvres chatoyantes de Willlys Kezi, diplômée de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa, lors de sa première exposition personnelle à Paris, portant l’empreinte de son époque. Une époque où l’artiste peint le quotidien des réalités des femmes congolaises. Elle use d’un vocabulaire graphique autant sur des grandes peintures que sur des plus petites.
Sa dextérité et son inspiration ... Lire la suite
L’acte 3 en hommage à Georges Balandier tenu, le 10 janvier, à l’Institut français du Congo a permis aux six acteurs participant à l’écriture du livre « Retour aux Brazzavilles noires », de revisiter les problématiques qui y ont été présentées.
Ce livre disponible a été préfacé par Monique Hirschhorn, publié aux éditions L’harmattan avec le concours de l’Unesco, de géopolitique africaine, de l’AISLF et de l’Ambassade du Congo en France, en octobre dernier, suite au colloque de 2017, tenu à Brazzaville dans lequel on trouve la contribution d’articles en termes de témoignages et d’allocutions de ces différents acteurs , tous professeurs parmi lesquels : Yvon Norbert Gambeg , Gandou d’Isseret, Joachim Emmanuel Goma Thetet, Henri Ossebi, Régine Tchicaya Oboa, ...
Le public venu nombreux a été essentiellement ... Lire la suite

Le rappeur et slameur congolais forme avec Eddy Ape et Nix le trio des artistes exceptionnels annoncés, de 20h30 à 23h30, à la nuit d’ouverture de l’événement célébrant « Une histoire africaine » au KVS, le théâtre royal flamand de Bruxelles.
Ape, Alesh et Nix n’ont pas été choisis au hasard pour donner le ton de la cinquième édition de Congolisation à l’occasion du concert Révolution rap – Une histoire africaine. Le festival a d’ores et déjà fait cette promesse au public : « Ils feront vibrer le sol sous vos pieds ». Second à passer sur la scène après Eddy Ape, King Lesh, comme il aime à se faire appeler, n’est pas de ceux qui déçoivent ! En effet, le rappeur engagé qui tient en haleine les Kinois depuis pratiquement deux ans maintenant connaît son affaire. Son discours en lingala avec les expressions de la rue mais surtout inspiré ... Lire la suite

Archéologiques ou ethnographiques, les collections de l’AfricaMuseum n’ont pas de secret pour l’archéologue qui y travaille depuis trente-cinq ans. En considérant ses deux bouts, le fonds archéologique va de l’acheuléen jusqu’à des collections de 2018, explique-t-elle. Dans cet entretien accordé au Courrier de Kinshasa dans l’ancienne section d’art et d’archéologie, elle revient notamment sur l’historique des fouilles réalisées en RDC en partant des plus anciennes menées à Kinshasa en 1920.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Pourriez-vous nous aider à vous présenter à nos lecteurs ?
Els Cornelissen (E.C.) : Je suis Els Cornelissen, archéologue spécialisée en âge de la pierre tardif moyen en Afrique centrale. Au musée, je suis chef de département des sciences humaines (histoire et anthropologie culturelle), chef de service du patrimoine, ... Lire la suite
En ligne depuis fin décembre 2019, « Cimetière hydraulique » est une ode à l’éveil, un appel d’affirmation et de retour aux véritables valeurs de l’africanisme pour une Afrique ensoleillée.
Sur une musique toute douce aux sonorités africaines, Cimetière hydraulique s’ouvre sur ce message de l’écrivaine franco-sénégalaise, Fatou Diome, à la jeunesse africaine, « Et moi, j’aimerai dire à la jeune fille africaine de guérir de sa mémoire. Le ressentiment, ce n’est pas un projet, le ressentiment ce n’est pas un avantage. C’est un frein à tout ce que vous pourriez essayer dans votre vie. Le ressentiment vous retient, vous restreint, vous limite. Donc, je voudrais que la jeunesse africaine d’aujourd’hui se dise : nous sommes à égale dignité avec n’importe qui d’autre ».
Dans ce single de moins de quatre minutes peint d’un décor ... Lire la suite
L’ouvrage sorti en fin 2019 présente les toiles de Samuel Matoko, le peintre écologiste qui s’est résolument engagé à apporter sa pierre à l’édifice dans la protection de l’environnement à travers son art pictural.
Inspiré par la Ndonga, le génie écologique, le peintre Samuel Matoko a décidé de consacrer l’essentiel de ses œuvres picturales à l’environnement. « Sa peinture aide à faire connaître et à faire comprendre les vrais problèmes de notre société. La planète Terre est le bien-fondé de notre vie. Elle ne nous a pas été laissée par nos parents, mais elle existe depuis des générations et des générations. On doit l’utiliser sans priver les générations futures », a écrit Yves Dubois, collectionneur d’objets d’art traditionnels et modernes en avant-propos.
Pour lui, les écologistes comme Samuel Matoko ont une longueur ... Lire la suite