Politique
À quelques heures du scrutin du 28 septembre, l’heure est encore à la distribution des cartes. Lancée le 20 septembre dernier, cette opération prend fin le 27 septembre sur toute l’étendue du territoire national.
Au regard des enjeux, les chefs de quartiers ont trois ou quatre jours pour achever le processus de distribution. Une instruction dictée par le manque d’engouement constaté dans certaines zones où des populations commencent à s’impatienter au regard du retard qu’accuse cette opération et de l’approche de la date du vote.
D’après les membres des commissions locales de la Commission nationale d’organisation des élections (Conel) installés dans les différentes mairies d’arrondissement de Brazzaville, la distribution des cartes s’effectue normalement grâce aux équipes déployées sur le terrain. Pendant que certains chefs de quartiers ont commis ... Lire la suite
La mission européenne se dit prête, avec l’ensemble des pays membres de l’Union européenne (UE), à soutenir le processus électoral moyennant «certaines améliorations».
Dans son rapport final faisant la synthèse de son dernier séjour en RDC, entre mai et juin 2014, la Mission de suivi électoral de l'Union européenne en RDC analyse la situation politique dans ce pays et fait des propositions concrètes visant à sortir de l’impasse actuelle. Ce document rendu public, le 23 septembre, livre la position de l’UE en rapport avec la situation politique en RDC caractérisée actuellement par le débat sur la controverse autour de la révision de la Loi fondamentale. Là-dessus, l’UE propose le dialogue entre pouvoir et opposition pour l'organisation des prochaines élections comme seul remède éfficace afin d’éviter une « impasse ».
La mission européenne invite ... Lire la suite
Les populations de ce quartier l'ont exprimé, le 23 septembre, à Virginie Awé, deuxième sur la liste du Parti congolais du travail (PCT). Pour jouer sa partition, elle est allée à la rencontre des habitants du quartier 59 de Ouenzé. Une zone qui vit sous le souvenir des explosions du 4 mars 2012 et qui ne l'avaient épargnée.
Pourtant, les échanges entre la candidate et les populations se sont déroulés dans un climat convivial. L’un des jeunes de ce quartier, Ollangué Fils, qui s'est exprimé au nom de tous les habitants du quartier, a assuré la candidate de leur soutien à la liste du PCT. Un ralliement dicté par l'espoir de solutions aux problèmes qu'ils connaissent en tant que sinistrés. Pour eux, seul le PCT peut plaider leur cause auprès du gouvernement comme il n'a cessé de le faire.
Native du quartier 59, Virginie Awé s'est engagée à porter cette ... Lire la suite
Rémy Batela est tête de liste dans le premier arrondissement de Brazzaville, Makélekelé pour les élections locales du 28 septembre. Au cours d’un échange avec la presse le 23 septembre à Brazzaville, le président du Cercle pour la dynamique de la pensée politique, a présenté les onze candidats de son association devant conquérir les voix des potentiels électeurs de Makélékélé. Pour lui, ses candidats, une fois élus, militeront pour l’adoption des délibérations relatives à l’assainissement de la ville de Brazzaville, en général et de Makelékelé, en particulier.
En outre, a poursuivi Rémy Batela, le Cercle pour la dynamique de la pensée politique place au premier rang de ses préoccupations quotidiennes, l’amélioration des conditions de vie de la population brazzavilloise. Cette organisation a pour logo : une étoile jaune blanche qui symbolise, ... Lire la suite
Deux meetings successifs ont été organisés par le Club 2002-PUR, le 22 septembre à Lumumba et Mvou Mvou, deux arrondissements de Pointe-Noire. Aux commandes des opérations Wilfrid César Nguesso, président du Conseil de surveillance dudit parti. Il a demandé aux populations de ces deux arrondissements à voter massivement les listes du Club 2002-PUR.
À Lumumba comme à Mvou Mvou, le Club 2002-PUR a décidé de réaliser un bon résultat en dépassant le score de neuf élus qu'il avait obtenu en 2008 lors des dernières élections locales. « Pour que le pays marche, il faut des représentants capables, pour que la ville soit bien gérée, il faut de bons conseillers », a dit Gilles Pena Pitra, président départemental du Club 2002-PUR à Pointe-Noire. Moderniser la cité, créer les conditions d’assainissement dans les rues, avenues, dans les marchés, etc, tels sont ... Lire la suite
L’opinion du chef du gouvernement est au plus bas (53%) et la plupart des ministres sont moins efficaces qu’il y a une année.
Le récent sondage de l’institut Les Points présente une situation très peu reluisante de l’opinion du Premier ministre, Augustin Matata. Il peine à retrouver sa forme d’autrefois. Globalement, note le sondeur, le Premier ministre ne cesse de perdre du terrain. Sa cote (53%) est au plus bas avec une tendance baissière enregistrée depuis le mois de mai. Parmi les actions positives, les Kinois retiennent, la participation du chef du gouvernement au forum Allemagne-Afrique et les contacts établis avec les personnalités allemandes à leur avantage.
Selon Les Points, deux évènements ont principalement marqué le gouvernement pendant le mois de septembre, à savoir la bonne gestion du dossier lié à l’épidémie d’Ébola et la distribution ... Lire la suite
Candidate en 2008 aux élections locales pour le compte du Parti républicain et libéral (PRL), Elphie Schella Tsana vient de se relancer dans la course en tant qu’indépendante à Talangaï.
Elle est troisième d’une liste qui comprend treize personnes dont la tête est Luther Mbongo. Juriste de formation, cette femme a toujours été proche de la population. Conscient des problèmes de la jeunesse et de son poids dans le développment du pays, Elphie Schella Tsana consacre à cette couche l'essentiel de son temps et de son discours.
Au nombre des thématiques développées, le banditisme qui guette les jeunes urbaines au point de compromettre leur avenir. Pour éradiquer la délinquance, Elphie Schella Tsana et ses colistiers pensent que seule une meilleure éducation peut sauver la jeunesse. Un discours qui s'appuie sur le niveau de scolarité jugé bas.
« Il ... Lire la suite
Par arrêté n°15369 du 22 septembre, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, a délégué une partie de ses pouvoirs aux préfets des départements à l’effet de procéder à la nomination des membres des bureaux de vote relatifs à l’élection des conseillers départementaux et municipaux, scrutin du 28 septembre.
Par décret n°2014-463 du 22 septembre, le président de la République a nommé le colonel de police, Jules Eboua, au poste de directeur général de l’administration, des finances et de l’équipement.
Dans un communiqué de presse publié le 22 septembre à Brazzaville, l’Union pour la démocratie et la république (UDR-Mwinda) a rappelé à ses membres qu’elle ne prend pas part aux élections locales du 28 septembre.
À cet effet, le bureau politique de ce parti a noté qu’une confusion est en train de se créer lors de la campagne électorale faisant croire à la population que cette formation politique participe au scrutin du 28 septembre.
Il tient à lever cette équivoque et à rappeler que l’UDR-Mwinda a été créée le 7 octobre 1992 par André Milongo Ntsatouabantou. À ce titre, son nom et son logo sont protégés conformément à la loi sur la propriété intellectuelle. En outre, l’UDR-Mwinda authentique dont les annonces préélectorales sont visibles sur la place publique est "différente" de l’Udr-Mwinda tout court.
Ce parti d’André Milongo ... Lire la suite
Premier vice-président de l’Alliance des mobutistes (AMO) et juriste de son état, Me Katako Okende va au-delà du débat classique sur la possibilité de réviser la Constitution de la RDC et propose plutôt une totale rédaction de ladite loi fondamentale répondant à la volonté du pouvoir constituant originaire. Cela aura le mérite de fermer définitivement la longue parenthèse de l’imbroglio constitutionnel.
Les Dépêches de Brazzaville : Le débat sur la révision de la Constitution prend des allures inquiétantes. Qu’elle est l’opinion de l’AMO à ce sujet?
Katako Okende Nicola : Pour nous, les néomobutistes, c’est-à-dire les mobutistes débarrassés des pesanteurs de la guerre idéologique, il n’est pas question de procéder à une quelconque révision de la Constitution du 18 février 2006, qui n’est qu’un faux, comme toutes les Constitutions ayant ... Lire la suite
