Art-Culture-Média
Le plus grand collectionneur d’art africain vient de remporter un bras de fer contre un galeriste parisien détenteur d’un masque Mwana Pwo de la fin du XIXe siècle, une pièce qui fait partie d’une série d’œuvres disparues du musée de Dundo en Angola pendant la guerre civile entre 1975 et 2002. L’objet rejoindra son emplacement initial, tout comme deux autres masques et une statue tchokwe. Ce résultat obtenu par Sindika Dokolo est l’œuvre de son action engagée pour l’art du Continent, qu’il soit contemporain ou qu’il appartienne aux richesses de jadis.
L’année dernière au moment de la Biennale de Venise, le collectionneur et homme d’affaires congolais, gendre du président angolais Dos Santos, laissait savoir en durcissant peu à peu le ton que le patrimoine africain dérobé pendant les guerres et la colonisation reviendra sur ses terres. Dokolo passe ... Lire la suite
La présentation du livre a eu lieu à l’amphithéâtre 1600 de l’université Marien-Ngouabi, en présence de nombreux étudiants. Elle a été suivie d’une conférence-débat sur le Management des nations « Problématique de la certitude dans la gouvernance des États ».
Préfacé par Emmanuel Okamba et édité à l’Harmattan, ce livre de 226 pages, étudie l’unité de commandement, principe de direction des organisations d’origine militaire introduit dans les organisations civiles par Henri Fayol au début du siècle. L’auteur s’appuie sur le cas des organisations civiles du Congo- Brazzaville pour montrer l’universalité de ce principe qui réactualise le commandement dans les armées. L’unité de commandement doit son efficacité aux piliers que sont le degré d’engagement, l’obéissance et l’éthique qui poussent le subordonné à obéir aux ordres de ... Lire la suite
Quinze jours après son lancement à Paris, la fondation O’dellya a fait sa sortie officielle à Brazzaville le 2 mars. Au cours de cet évènement le président de la Fondationl, Roland Chrisbel a exposé sur le pacte technologique, programme qu’il présentera aux neuf candidats en lice à la présidentielle du 20 mars 2016 afin de leur inciter à inscrie cette question au cœur de leurs programmes.
Le pacte technologique qui est un projet en sept modules se résume par le Socle : un système intégrateur pour la bonne gouvernance et l’émergence du Congo. « Nous souhaitons profiter de cette période électorale pour inscrire la question technologique au cœur du débat politique et du système de l’Etat. On ne peut pas imaginer la croissance et le développement du Congo sans la maîtrise de l’outil technologique. Nous sommes porteurs d’un projet novateur très ... Lire la suite
20 minutes de live acoustique et d'interviews c'est ce que propose, sans autre contrepartie la culture pour tous, cette nouvelle émission musicale réservée dans un premier temps aux artistes de Pointe Noire.
Il était une fois « Sous les manguiers », une émission télévisée devenue en l'espace de deux mois à peine « the place to be » pour la scène musicale ponténégrine ! Tournée dans une parcelle à ciel ouvert au quartier Songolo, « Sous les manguiers » joue une partition simple et originale, celle d'un décor se résumant à un canapé et deux fauteuils en rotin, quelques palmiers en pot et bien sûr d'un incontournable manguier ! A l'ombre de celui çi, Laila Embounou, animatrice métissée mi-congolaise mi-canadienne, reçoit ses invités en totale décontraction. L'émission quotidienne, diffusée sur le Canal 2 de TNT Africa, se veut ... Lire la suite
Après 25 ans de journalisme, Eugénie Diécky revient à l’écriture et crée une série télévisée intitulée « Les Jumelles du Dakolo ».
Considérée comme l’une des grandes journalistes de la diaspora en France, Eugénie Diecky est partie de la Radio Africa N°1 pour reprendre le stylo. « C’était ma première fonction lors de mon embauche », se souvient-elle. Son retour à l’écriture démarre par une création télévisuelle qui, à partir du 8 mars, sera diffusée en premier lieu à travers la chaîne officielle « Les jumelles du Dakolo » sur YouTube. Les téléspectateurs africains découvriront peu après cette fiction télévisuelle par le canal de leurs chaînes respectives.
« La série « Les Jumelles du Dakolo » est née d’une longue observation de la gent féminine », explique la productrice, elle-même maman de jumeaux. Durant un quart ... Lire la suite
Il n’y a pour l’homme que trois événements : naître, vivre et mourir, disait le moraliste français Jean de La Bruyère.
À partir de ces trois notions de rites du passage de l’homme sur terre, l’essayiste congolais invite le lecteur dans un voyage au cœur de l’imaginaire Kongo, où la personne humaine ne meurt jamais. Elle quitte la vie terrestre pour renaître dans le monde des ancêtres.
L’ouvrage publié aux éditions l’Harmattan fait endosser à Gaston M’bemba la casquette d’un professeur d’histoire. Plongeant ainsi son lectorat dans un enseignement enrichissant, sur l’origine des Kongo, leur structure sociale, système de parenté, leurs mariages et jeux d’alliances, mais aussi sur la place de l’homme dans l’univers Bakongo.
La controverse sur le nom « Kongo » trouve ici sa place. Cette dénomination énigmatique est sujette à de nombreuses ... Lire la suite
Le Réseau Arterial Network fête ses neuf ans d’existence le 6 mars à l’Espace culturel Yaro de Loandjili à Pointe-Noire. Un anniversaire couplé au troisième d’anniversaire du chapitre national que dirige Djo Fely Balendé. De nombreux activités culturelles sont prévues à cette occasion pour le bonheur des férus de l’art et de la culture.
7 mars 2007 – 7 mars 2016, voici 9 ans que les artistes et hommes de culture africains se sont dotés d’un véritable instrument de plaidoyer pouvant leur permettre de vivre de leur art, de s’exprimer librement à travers leurs talents et de promouvoir la culture africaine, loin des systèmes politiques : Arterial network.
Le chapitre national congolais organise, le 6 mars, une soirée Arterial Network à l’Espace Culturel Yaro. Celle-ci commence à 15 h et va se poursuivre la nuit avec au programme de la musique, du ... Lire la suite
Pour marquer la célébration de la journée de la femme le 8 mars, la fondation mamy-Claudia organise en partenariat avec le groupe des hôtesses et marketing (GHM) l’élection miss dénommée «Femme lumière». Ce concours de beauté qui concerne les femmes rondes se déroulera a l’espace «Tendresse sous les paillotes» situé au quartier Koufoli (après panneau 50) dans l’arrondissement 5 Mongou Mpoukou.
La sélection des miss dans le cadre de cet évènement a eu lieu le 27 février. Dix candidates sur les treize présélectionnées ont été retenues pour y participer. Cela, à l’issue de trois sorties d’une prestation de danse et d’une série de questions-réponses devant un public très enthousiaste.
Le concours de beauté réunira des jeunes filles et des femmes rondes de tout âge venant des différents quartiers de la ville. Pour les candidates, ... Lire la suite
Les Sanzas de Mfoa, le trophée des créateurs, ont tenu le 25 février leur treizième édition à l’Institut français du Congo (IFC). La cérémonie qui s’est déroulée en présence du ministre de la Culture et des arts, Bienvenu Okiemy et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Stephanie Sullivan, a récompensé une dizaine des culturels congolais.
Les Sanzas de Mfoa est un évènement culturel qui contribue à l’émergence et à la visibilité de certains acteurs et à l’hommage d'autres. C’est ainsi que prenant la parole au cours de cette messe culturelle, Beethoven Henri Germain Yombo, manager général des Sanzas de Mfoa, s’est adressé aux artistes dont le rôle est majeur afin de toujours produire pour la nation une créativité qui émerveille, et au pouvoir public pour son rôle essentiel en vue de la vulgarisation des arts et des lettres du Congo.
Pour ... Lire la suite
Le roman « Sarah ma belle cousine » écrit par Henri Djombo et « Henri Djombo, le refus de tendre vers le néant » signé du béninois Stephens Akplogan sont deux ouvrages qui ont été présentés et dédicacés le 26 février à Brazzaville.
« Henri Djombo, le refus de tendre vers le néant » divisé en quatre parties compte dix-sept chapitres dont le septième est le titre éponyme. Cette partie du livre est la seule qui porte le titre.
Cet ouvrage est matériellement bien présenté, doù une lecture passionnante. La langue y est d’une beauté exceptionnelle avec des phrases marquées par une variété de rythme. Le discours est par moment philosophique, convoquant ça et là des mythes et des pensées philosophiques sans oublier quelques grands noms de la littérature africaine et mondiale.
L’invitation sur la première page de couverture définit ce livre comme ... Lire la suite