Art-Culture-Média

L’affiche de l’événement, qui se tiendra du 11 au 16 juillet prochain à Muanda, a été dévoilée. Elle informe le public sur sa programmation générale incluant le circuit touristique et une conférence scientifique au volet festif articulé sur un concert live.
A moins d’un mois de la troisième édition qui se veut mémorable à tout point de vue, le coordonnateur du Festival Kongo River confirme sa tenue et en livre la date. En effet, c’est avec un réel enthousiasme que Vincent Kunda a fait son annonce mettant en avant-plan l’affiche de l’événement précisant qu’il « se tiendra à Muanda du 11 au 16 juillet 2023 ». Sur le ton d’une invitation solennelle, le promoteur culturel soutient encore : « Cette année, notre programme est encore plus riche et varié pour vous faire découvrir les merveilles de l’unique province côtière de notre pays, le ... Lire la suite
Vétéran de la musique congolaise moderne, Jeannot Bombenga a marqué les mélomanes avec des morceaux intemporels parmi lesquels « Mobali ya nguelele » .
Dans son œuvre musicale, l’auteur nous plonge au cœur d’un scénario dans lequel une femme fustige un bel homme à la fois menteur et en constante crise financière. Cet homme fauché, qui ne compte que sur sa beauté et sur sa grosse veste, passe son temps à courtiser les ravissantes femmes qui, pour la plupart du temps, s’attendent à recevoir quelque chose de la part des hommes.
« Ba ko bengaka ngai tango nyonso mpo bayebi ngai mwasi ya talo. Soki libenga e toboka yo kala mobali tika ko benga ngai ». Ce qui peut se comprendre: « Je suis constamment sollicitée parce que je suis une femme de valeur. Si ta poche est vide depuis longtemps, ne me dérange pas ». Pour mieux le raisonner, la femme dit, en ... Lire la suite
Paru aux éditions Kemet et publié en 2022 à Brazzaville, « Chronique de l’Ecole sous les tropiques » est un recueil de nouvelles de 107 pages qui traite principalement la question du système éducatif en Afrique tropicale. Présenté au public le 14 juin, l’ouvrage est téléchargeable sur la plateforme Amazon.
L’école africaine est gangrénée par plusieurs maux qui influencent négativement l’instruction et l’éducation de la jeunesse. Sous le sceau de la fiction, l’auteur met à nu les pratiques perverses qui phagocytent les bonnes mœurs dans les écoles et les universités subsahariennes. Du harcèlement sexuel dans les collèges aux notes éclaboussées par le sperme dans les facultés, en passant par la dépréciation des enseignants et la corruption du personnel administratif, l’école devient une machine à fabriquer des diplômés avariés et sans ... Lire la suite
Créé le 7 juin 1964 sous l’impulsion de l’abbé Larre, aumônier général de la jeunesse ouvrière chrétienne du Congo (JOC), le groupe vocal Les cheveux crépus fut le premier dans la sphère musicale congolaise. Sa sortie officielle eut lieu au "mbongui" Eugène-Kakou, à Bacongo.
Lors de sa sortie officielle, le groupe vocal Les cheveux crépus était composé ainsi qu’il suit : Maxime Kibongui (chanteur, chef de groupe), Jacques Loubelo (guitariste, chanteur), Albert Coster Massamba (chanteur), Casimir Kinouani (chanteur), Rémy Mouninguissa (guitariste), Prospère Nkouri (chanteur), Madeleine Gando (chanteuse).
Le répertoire présenté au public fut un style des chansons animées, tirées de la vie courante et ponctuées de quelques pas de danse qui furent une innovation dans la musique congolaise. La chanson qui émerveilla le public lors de cette ... Lire la suite
Long métrage d’environ 1h 23 minutes, « Nous étudiants ! » relate l’histoire de quatre étudiants centrafricains qui subissent le verrouillage de la société́ par leurs aînés, la corruption et l’arbitraire, la chasse gardée des professeurs. La projection de ce film documentaire, le 13 juin, dans la grande salle de l’Institut Français du Congo (IFC), a fait l’objet d’un débat entre cinéastes.
« Nous, étudiants ! » sonne comme le début d'un manifeste, celui de la jeunesse d'un pays dont l'histoire n'a que peu croisé celle du cinéma jusque-là. Rafiki Fariala a voulu, à travers ce documentaire, lever le voile sur des vies de désirs et de désillusions, de frustration et de colère. Des chansons qu’il entonne pourtant doucement le ton vengeur, « assez volé, laissez-nous la place ! ». La jeunesse centrafricaine aspire à un avenir ... Lire la suite

Le grand festival jusqu’ici tenu à l’ex-Place de la gare, au bout du Boulevard du 30-juin, indexé d’être trop sélect pour plusieurs, se popularise en se tenant cette année à l’esplanade du siège du Parlement, du 30 juin au 2 juillet.
L’esplanade du Palais du peuple a jusqu’ici accueilli divers événements d’envergure. Le cadre se prête bien à la célébration populaire de la rumba qui s’annonce pour la fin de ce mois. Dans ce lieu, "Rumba mokili mobimba" devrait drainer plus de monde que la dernière édition. Du reste, rappelons-le, les trois journées festives organisées l’an dernier à la Place du 30-juin avaient la visée légitime de valoriser et de pérenniser la rumba inscrite comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité, quelques six mois plus tôt.
La prochaine édition devrait, plus que la dernière, mieux remplir cet office, eu égard ... Lire la suite
La ministre de l'industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongaut, a fait la ronde des différents sites retenus pour accueillir la onzième édition du Festival panafricain de musiques (Fespam) qui aura lieu du 15 au 22 juillet, à Brazzaville et à Kintélé, sa banlieue. Elle avait à ses côtés le maire de Brazzaville, Dieudonné Batsimba, et le commissaire général du festival, Gervais Hugues Ondaye, ainsi que d’autres personnalités impliquées dans l’organisation de l’événement.
L’objectif de la ronde des sites devant abriter le festival était de mettre ensemble tous les services engagés dans son organisation pour évaluer le travail déjà réalisé, à un mois de sa tenue.
« Vous savez que nous avons mis du temps au site Massamba-Débat, puisque de l’emplacement du podium à la tribune il y a quand même une longue ... Lire la suite
Récipiendaire du prix international Tchicaya U Tam'si, l'écrivain congolais Prince Arnie Matoko s'est livré à notre rédaction. Entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.): Vous venez de recevoir le grand prix littéraire Tchicaya U Tam'si, que ressentez-vous ?
Prince Arnie Matoko (P.A.M.): En rapport avec l'obtention de ce prix prestigieux décerné par l'Atelier Senghor en collaboration avec la Société des poètes français et la Société des poètes sans frontière, j'éprouve un sentiment de joie incommensurable. Je ne puis retenir mon bonheur d'autant plus que ce prix international vient récompenser et encourager en même temps ma contribution à la littérature. Je ne peux qu'être fier et je profite de cette occasion pour exprimer toute ma gratitude aux organisateurs de ce prix pour avoir jeté leur dévolu sur ma modeste personne.
L.D.B.C. : ... Lire la suite
La première édition de la foire du livre s'est ouverte, le 14 juin, à Brazzaville. Pendant cinq jours, les éditeurs vont exposer leurs ouvrages au profit du public à cette édition dédiée à l'écrivain congolais Benoît Moundélé-Ngollo.
La première édition de la Foire du livre de Brazzaville est une initiative que nourrissent depuis plusieurs années les écrivains et éditeurs congolais.
« J’en ai parlé à beaucoup de partenaires que je rencontre dans de salons internationaux, où des acteurs congolais sont aussi présents. Malheureusement, le Congo n’a jamais pensé à organiser un salon. Nous nous sommes dit, pourquoi aller seulement chez les autres alors que nous pouvons bien aussi les inviter chez nous. Mais je suis très déçu par la réticence des acteurs politiques congolais », a déclaré Alain Kounzilat, promoteur des retrouvailles.
Pour cette ... Lire la suite
Bonzenga lance sa deuxième édition du concours mannequin photo. On y parlera de charisme, de littérature ou de pisciculture et du goût d’entreprendre en République du Congo.
Qui succèdera à Sarah Mbossa, gagnante de la première édition du concours mannequin photo Bonzenga, par ailleurs émission de téléréalité, dont les inscriptions sont ouvertes, pour les femmes comme pour les hommes, jusqu’au 20 juin ? Pour Liesbeth Mabiala, organisatrice du concours, il faudra en tout cas être âgé entre 18 et 35 ans, avoir une bonne dose de charisme, être photogénique, avoir un don d’empathie, être bon communicant, notamment sur les réseaux sociaux, et être à son aise en public pour prétendre à la couronne auréolée d’un montant de 500 000 F CFA. « Pour se donner toutes les chances d’aller au plus loin dans ce concours, il faut y ajouter une certaine ... Lire la suite