Art-Culture-Média
Plus d’une dizaine d'établissements scolaires privés et publics de Brazzaville s’affronteront du 18 au 19 avril, dans la salle Savorgnan-de-Brazza de l’Institut français du Congo autour du Slam (une discipline artistique qui tient de l’oralité et de la poésie). Les candidats déclameront à cette occasion des textes dont ils sont auteurs. La plupart de ces textes abordent des histoires vraies qui véhiculent des messages d’amour, de vie, de réussite, de rupture, de violence, de révolution...
La 12e édition du concours de slam interscolaire se tiendra durant deux jours, elle permettra aux artistes d’exprimer leurs pensées. C’est une compétition qui fait affronter amicalement plusieurs écoles autour du slam, de la poésie. Les artistes vont démontrer leurs talents afin de séduire le jury.
Le jury choisira les meilleurs slameurs dont les textes toucheront la ... Lire la suite
Après Brazzaville où elle a été lancée le 27 mars au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi, la 6e édition du Festival international du théâtre et des autres arts scéniques (Fitaas) se poursuit dans la capitale économique qui a pris la relève du 29 mars au 1er avril.
Deux sites ont été retenus dans la ville océane pour abriter l'évènement organisé à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre par le centre national de l’Institut international de théâtre (IIT) présidé par Yvon Wilfrid Lewa-Let Mandah. Il s’agit de l'espace culturel O Bosso, situé dans l’arrondissement 3, Tié-Tié, qui reçoit le festival les 29 et 30 mars; l’espace culturel Yaro, sis derrière l’hôpital général de Loandjili, qui prendra la relève du 31 mars au 1er avril. Au programme du premier jour à O Bosso, de la musique gospel avec Jordi M, du rap avec Mokondzi et du ... Lire la suite
Le musicien congolais Floric Kounkou Kimbembe, alias Floric Kim, organisera le 16 avril, au Centre cultuel Zola de Brazzaville, son premier concert en vue de présenter au public congolais son nouveau single baptisé « Ame perdue ».
Dans une interview accordée aux "Dépêches du Bassin du Congo", l’artiste Floric Kim a expliqué les raisons qui l’ont incité à composer son single. « Un bon jour, j’étais fauché comme un ver de terre. Je me suis perdu dans mes pensées. J’ai commencé à m’imaginer en train d’emprunter des voies obscures pour me faire un peu d’argent et me sortir de la galère. Quand je suis revenu à moi, j’ai sursauté. Et j’ai résolu de ne jamais avoir recours à la fraude, au vol ou à tout autre moyen malsain pour gagner de l’argent. J’ai réalisé que c’est ce genre de situations et de pensées qui incitent les jeunes au ... Lire la suite
Préfacé par Mgr Victor Abagna Mossa, avec la postface de l'abbé Paulin Poucouta, l'ouvrage « Profession prêtre » se présente comme une autopsie de la vie des prêtres congolais de Brazzaville.
L'idée du livre est née suite à la retraite spirituelle des vétérans du clergé catholique du Congo à Liambou, à Pointe-Noire, en 2017 puis en 2018. Pour acter les fruits de ces grands moments de réflexion et d'échange, quelques prêtres de plus de vingt ou trente ans de sacerdoce ont pensé partager leurs expériences, leurs sentiments et leur passion à la postérité afin d'édifier les cadets qui se joignent à eux dans la prêtrise.
Cette réflexion rappelle avant tout la triple fonction du prêtre dans l'église, celle d'enseigner la parole de Dieu, de gouverner le peuple de Dieu et de sanctifier à travers les prières, les sacrements et la liturgie. Beaucoup de ... Lire la suite
Le groupe de danse dénommé « Idance Congo » organisera, le 1er avril, à Brazzaville un concert en vue de montrer au public la réinvention de la danse hip-hop.
A travers son concert sur le thème « fier et noir », le groupe « Idance Congo » entend démontrer sa fierté et son privilège d’être à la fois congolais et africain. « Je suis navré de constater que certaines personnes ne sont pas fières d’être elles-mêmes, fières de leur culture ou de leur nationalité. Je respecte leur choix. Mais je trouve que c’est absurde ! On a beau faire de vouloir changer sa nationalité, refuser sa culture ou encore critiquer ses racines, la vérité est que quoi que l’on fasse, on n’oubliera pas qu’on est Congolais et qu’on est Africain. Ça, c’est une réalité, un fait irréfutable ! C’est le message principal que nous voulons faire passer à ce ... Lire la suite
Pierre Claver Mabiala et Guy Narcisse Goma Makanga, de l’Espace culturel Yaro, ont avalé quelques milliers de kilomètres pour dessiner en Afrique centrale la route de l’artiste qui, pour une fois, n’est pas un chemin de croix mais une belle aventure hors de nos frontières.
Cela pourrait être un carnet de voyages. 4 600 kilomètres en neuf jours, au cœur de l’Afrique centrale, voilà ce qui s’appelle tailler la route ! Tantôt en voitures légères ou en 4/4, tantôt en bus qu’il soit mini ou maxi, tantôt encore en moto, peu importe, l’important est d’arriver à destination. Pour Claver et Guy Narcisse, nos deux aventuriers, un leitmotiv : quitte à tailler la route autant que ce soit pour la bonne cause ! De fait, la cause est bonne, elle est surtout innovante : « Il s’agit de mettre en œuvre le projet RAAC (la Route de l’artiste en Afrique centrale) ... Lire la suite

Egalement chanteuse, la guitariste soliste de l’orchestre mythique de Werrason, Sarah Solo, s’est mise en solo dans l’ambition de créer une formation musicale essentiellement féminine.
La démission de Sarah Solo a cessé d’être une simple rumeur. En plus de la vidéo postée sur les réseaux sociaux où elle confirmait le fait, elle a clairement reconnu le geste sur le plateau du Salon d’Omba, le 26 mars. En effet, face à l’animatrice de Numérica TV, elle a répété sa déclaration d’une semaine auparavant, affirmant : « Je suis capable de mener ma carrière en solo », poursuivant : « Selon la formation reçue dans Wenge Musica Maison Mère, j’ai l’énergie nécessaire pour y prétendre ».
Ainsi prend fin donc une histoire commencée en 2015 et s’ouvre une nouvelle. En effet, résolue de lancer sa carrière solo, elle semble déjà en avoir ... Lire la suite
Le premier forum économique, culturel et touristique Congo-Côte d’Ivoire a fermé ses portes le week-end dernier, à Brazzaville. L’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Congo, Touré née Koné Maman, revient sur les temps forts de l'événement.
Placé sur le thème « Coopération Côte d’Ivoire–Congo : opportunités et perspectives », le forum a mis en exergue les atouts économiques culturels et touristiques, et donné l’opportunité aux entreprises des deux pays de faire connaître leurs produits. A sa clôture ponctuée par une soirée dinatoire agrémentée par les humoristes ivoiriens Boukary et Digbeu Cravate, la diplomate ivoirienne, est revenue sur les temps forts de ces assises.
« Nous avons pendant trois jours rapproché les opérateurs économiques du Congo et de la Côte d’Ivoire. Nous avons eu aussi des présentations ... Lire la suite
« Rétrospective Trigo » est le thème de l’exposition du peintre et sculpteur Trigo Piula qui aura lieu du 14 avril au 30 juin à l’Institut français du Congo de Pointe-Noire.
Peintre, sculpteur, graveur, dessinateur et écrivain, Trigo Piula fait partie des grands noms de la peinture congolaise tant par l’immensité de son talent, la longévité de sa carrière que par la diversité de ses créations toujours innovantes.
Sa peinture replonge le public dans son identité culturelle, lui fait revisiter ses us et coutumes. Elle combat une forme d’aliénation profondément ancrée dans la conscience de l’Africain du fait de la colonisation et de la domination de la culture occidentale. Au nombre des valeurs culturelles défendues par le peintre figure la Tchikumbi, rite initiatique qui permet à la jeune fille Loango d’entrer de plain-pied dans l’âge nubile.
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Le monument de la musique congolaise, Casimir Zoba dit Zao, a reçu un bel hommage pour ses soixante-dix ans d’âge au cours d’un concert organisé au Centre culturel Zola (CCZ), à Moungali, le quatrième arrondissement de Brazzaville, le week-end dernier.
Une pléiade d’artistes, tous jeunes, a interprété tour à tour la quasi-totalité des chansons de l’icône de la musique congolaise et internationale, Casimir Zoba dit Zao (Monsieur Ancien combattant). Malgré son état de santé, Zao a répondu présent et a suivi avec un énorme plaisir les jeunes qu’il a formés interpréter tout son répertoire trois heures durant. « Pour moi, c’est une grande émotion parce que c’est la jeunesse, c’est la moisson de demain, ce sont mes fidèles continuateurs, cela signifie que moi Zao j’ai formé. Oui, du haut de mes 70 ans d’âge, j’ai formé mes enfants ... Lire la suite