Art-Culture-Média
Lutumba Simaro a marqué la culture de la République démocratiquedu Congo par la profondeur de ses chansons. Doté d’un talent indéniable qui lui a valu le sobriquet de poète, il signe « Faute ya commerçant », un titre inoxydable qui a triomphé de l’année 1982.
«Faute ya commerçant », comme l’explique son auteur, a connu deux versions. La première, enregistrée par Jeff Bitumani, ne plut pas à Sam, il a fallu enregistrer une seconde qui trouva sa satisfaction. C’est une mélopée que Simaro voulait sortir en dehors de l’Ok Jazz. Franco, en l’écoutant, pressentit qu’elle connaîtra un immense succès et décida de récupérer la bande enregistrée puis partit pour Bruxelles sortir le morceau en 33 tours. De son côté, Mangwana alla sortir, en Afrique de l’Ouest, la seconde version qui ne récolta aucune gloire. Plus tard, ce sera le tour de ... Lire la suite
Parmi les orchestres qui ont marqué le paysage musical congolais au cours des décennies 1960 et 1970, figure l’emblématique orchestre Negro Band, devenu plus tard Negro Band à tout casser, de retour d’un séjour triomphal en 1968 de Paris, en France, où il a connu un succès phénoménal( A tout casser qui fut un cri de guerre envers les autres groupes musicaux brazzavillois).
L’orchestre Negro Band (qui signifie en français la bande des nègres) fut créé le 18 novembre 1958 à Léopoldville par Baguino Moukouna, Franklin Boukaka et Michel Boyibanda. Rigobert Massengo Max Clary y fera son entrée un peu plus tard, grâce aux bons offices de Franklin Boukaka qui avait connu ce dernier dans une équipe de foot pélote de Bacongo dénommée la ‘’Makoumba’’ où tous les deux faisaient partie du groupe d’animation lors des matches de foot pélotes au ... Lire la suite
La célébration du troisième anniversaire de l’association Bantu Culture (BC), la semaine dernière, a porté essentiellement sur une journée portes ouvertes avec pour thème « La culture et les arts au service du développement durable ».
L'activité a permis la sensibilisation des jeunes aux questions liées au patrimoine culturel et à l’apport de la culture ainsi que les arts au service du développement durable, par les panélistes Cherel Otsamigui, le Dr Stanislas Fortuné Okana et Yannick Essengué.
Dans son exposé portant sur l’un des axes du thème, « La culture et les arts au service du développement durable », le président de BC, Cherel Otsamigui, a fait savoir aux jeunes que le secteur culturel crée beaucoup d’emplois, mentionnant que l’un des combats de son association est de donner l’occasion à la jeunesse d’apprendre les métiers ... Lire la suite
Dans le cadre de la célébration de la 7e édition des nuits de la lecture qui va se tenir du 19 au 22 janvier 2023, l’Institut français du Congo (IFC) organise un concours de nouvelles sur le thème « La Peur ». La date limite du dépôt des nouvelles est fixée au 6 janvier.
Le concours s’adresse à deux catégories de participants : ceux âgés de 12 à 16 ans et ceux de plus de 17 ans, amoureux de la littérature et capables de produire une nouvelle, un genre littéraire se caractérisant par sa brièveté, son intensité, sa concision, son rythme rapide et haletant, son nombre restreint de personnages et une fin surprenante.
A en croire les organisateurs, « tous les styles littéraires liés au thème de la peur sont acceptés. Par contre une seule nouvelle sera acceptée par auteur et chaque participant ne pourra présenter qu’un texte de quatre pages maximum. ... Lire la suite
Les associations « Seconde chance » et « Free women » vont organiser, ce 30 décembre à Brazzaville, la première édition du concours de beauté dénommé « Miss terre Congo ». Le but est de valoriser la beauté et l’élégance de la femme congolaise.
Placée sur le thème « La femme et le développement de l’Afrique », la compétition vise principalement la valorisation de la femme au travers de ses atouts intellectuels, de sa vertu et de son charme ainsi que la promotion et la vulgarisation de la beauté ainsi que de l’élégance congolaise sur les plan national et international. « En effet, ce sera pour la première fois d’assister à un concours de beauté où l’aspect physique ne représente que 35% des attributions des notes du public et du jury. Ce qui signifie que 65% de la note attribuée dépendra de de la personnalité et de l’intelligence ... Lire la suite
Directrice générale de l’espace Bali, Fanta Bernada Timbhe entend organiser ce 30 décembre une activité culturelle dénommée « Retro party », afin de permettre au public congolais de se remémorer sa fringante jeunesse. Elle nous en dit plus dans cet entretien.
Les dépêches du bassin du Congo (L.D.B.C.) : Quel est le but de retro party, l’activité que vous organisez à la fin de ce mois ?
Fanta Bernada Timbhe (.FB.T.) : J’organise une soirée retro party, l’occasion pour tous les Congolais et les expatriés de se souvenir de leur jeunesse. Il s’agira en fait de faire un retour dans le passé pour s’amuser. Ce jour-là, les gens s’habilleront à l’ancienne. Retro party permettra également aux gens de terminer l’année dans la joie, dans la bonne humeur. A ce sujet, nous avons prévu des jeux de groupe à la fois délirants, amusants et festifs, comme des ... Lire la suite
L’humoriste congolais, Herman Amisi Dady, a remporté le prix de " Meilleure performance de l’année", lors de la deuxième édition des Awards du rire africain tenue à Niamey, au Niger, le 17 décembre et organisée par Gondwana-city production.
Lors de ce show, le public a découvert le talent de l’artiste Herman Amisi Dady, originaire de la République démocratique du Congo. Habitué des stand-up, ses déplacements centrés sans excès lorsqu’il interagit avec ses plans ont maintenu le lien avec toutes les parties de la salle. Avec sa pièce " Je suis dans les bruits" devenue virale sur la toile, il peint l’ambiance qui règne les week-ends dans les différents espaces publics des villes africaines. Membre du collectif des humoristes de la ville de Lubumbashi, "Lumbu comedy", Herman Amisi Dady, aussi surnommé pasteur de l’humour, dénonce par sa comédie les ... Lire la suite
« Pousse ici », dernier opus de Lapiosh, artiste musicien danseur congolais, est un titre cent pour cent dansant. Ce featuring avec Serge Beynaud s'adresse aux inconditionnels de la danse qui se trémousseront sans aucun doute sur les pistes jusqu'à pas d'heure. Un son qui tombe à pic pour les fêtes de fin d’année vu qu’il communique la joie, l’amour et la bonne humeur. Entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo : Parlant de votre featuring avec Serge Beynaud. Comment est née cette collaboration ?
Lapiosh : Serge Beynaud est un artiste avec qui j’ai toujours rêvé de travailler. C’est un véritable show-man et un très bon danseur. Nous avons longuement échangé sur nos différentes expériences, et je pense qu’il a apprécié ce que je faisais car le même jour on est allé en studio. Pour ce morceau, on ne s’est pas pris la tête, on a voulu tout ... Lire la suite

Présentée sous le nom de scène « Seki ‘Sala », la plume culturelle des quotidiens Les Dépêches de Brazzaville et Le Courrier de Kinshasa, Nioni Masela, était l’unique dame à prester sur les planches de la première édition de l’événement humoristique international tenu au Village Chez Ntemba la nuit du 23 décembre.
Humoriste patenté des plateaux d’humour et comedy clubs de RDC, l’organisateur de la Rirophonie, Félix Kisabaka, dit avoir pris le risque de faire jouer Seki ‘Sala par curiosité mais a fini par l’estimer. « Je voulais voir ce qu’elle sait faire. Nous l’avons connue dans un tout autre registre professionnel, en tant que journaliste, je voulais voir ce qu’elle pouvait donner, je suis fier de ce qu’elle a offert. Je vois qu’elle a de l’avenir si elle travaille, prend tout le temps pour apprendre, elle fera mouche », a-t-il ... Lire la suite
Stephan Dipita, 28 ans, est lauréat de la huitième édition RFI talent du rire. Il bénéficie, pour ce prix, d'une somme de 4000 euros destinée au développement de sa carrière et ce prix lui sera remis en février 2023, lors du festival Abidjan capitale du rire africain.
Initié par l’humoriste Mamane en collaboration avec Gondwana-city productions, le prix RFI talent du rire vise à révéler les nouveaux talents de l’humour francophone en Afrique, dans l’Océan indien et les Caraïbes. Dans ses textes, Stephan Dipita n’hésite pas à parler de l’insécurité de la politique, de l’éducation. Il succède à Mamitou (Gabon, 2021), les Nyoto (RDC, 2020), Michaël Sengazi (Burundi-Rwanda, 2019), les zinzins du rire (Côte d’Ivoire, 2018), Rosia (RDC, 2017), Moussa Petit sergent (Burkina-Faso, 2016), Basseek Fils Miséricorde (Cameroun, 2015).