Art-Culture-Média
Court métrage documentaire français réalisé par Chris Marker, Alain Resnais et Ghislain Cloquet, à la demande de la revue Présence africaine à l’aube des décolonisations, « Les statues meurent aussi » portent un regard assez particulier sur la place et le rôle de l’art africain en Occident.
Sorti en 1953, le film « Les statues meurent aussi » a été interdit de diffusion en France pendant huit ans, en raison de son analyse fondamentale de l’histoire de l’art africain en lien avec la décolonisation française. A ce sujet Alain Resnais explique : « On nous avait commandé un film sur l’art nègre. Chris Marker et moi sommes partis de cette question : pourquoi l’art nègre se trouve-t-il au Musée de l’Homme, alors que l’art assyrien ou l’art grec, au Louvre ? ». Une question qui trouve d’ailleurs encore écho, comme le souligne Africavivre, dans les ... Lire la suite
Des tontons du village en Occitanie, en passant par le duo parisien Daft Punk, de diners spectacle au personnage de M en passant par le Kabanon, de Candice à Pointe-Noire, on a remonté le fil du « Mundélé » Christophe et de Koyemba.
A écouter Christophe Pionnier, on est surpris que vienne sans cesse, dans un flot de paroles quasi continu, ce maître mot : Plaisir. Un mot comme un gimmick pour évoquer tour à tour sa région natale, l’art culinaire ou encore la musique. Il serait aussi sans doute dommage de ne pas parler football, hein ? « Je vois où tu veux en venir », dit-il en riant, avant de poursuivre : « Oui, mon frère Laurent a été champion de Ligue 1 avec Montpellier HSC, disputant la ligue des Champions, ça date un peu mais, forcément, Montpellier est devenu mon club de cœur ».
Il y a dans la voix de Chris l’accent chantant venu du Sud de la ... Lire la suite
C’est un soupir de dépit. Un soupir ressenti comme un cri d’alarme récemment lancé par Josh Djido, manager de Fannie Fayar, en déclarant : « Les acteurs du secteur musical du Congo mélangent tout ». Il est vrai, qu’en ce domaine précis, la confusion règne en maître et qu’il convient parfois de mettre, selon l’expression consacrée, l’église au milieu du village.
Commençons par le début : Artiste. On passera rapidement sur la définition donnée par Wikipédia et qui, parfois, sied mal à certains artistes congolais : « Un artiste est un individu faisant œuvre, cultivant ou maîtrisant un art, un savoir, une technique, et dont on remarque entre autres la créativité, la poésie, l'originalité de sa production, de ses actes, de ses gestes ». Oui mais voilà déjà que la confusion s’installe entre artiste interprète et artiste musicien. Car ... Lire la suite
Derrière sa fausse timidité et son joli poupin, Elijah comme l’appelle ses fans explose sur les planches, et se laisse guider par son inspiration. Remarquée par la maison de production 87 Industrie de Jay Ngombé, ce dernier veut en faire son égérie.
Du haut de ses 22 ans, Elie Victoire Mpika, auteur compositeur et interprète, chante et danse avec une assurance remarquable. Elle marche telle une sylphide, se déhanche quand il faut et cela provoque inévitablement les acclamations et cris du public. C’est du Elijah tout craché : douce et en même temps survoltée.
Une renommée qui ne s’est pas construite grâce à une baguette magique, mais avec le travail acharné comme l’indique la chanteuse. « Je vogue dans l’univers musical depuis l’âge de cinq ans, mais c’est vraiment au cours de cette année que je me suis entièrement consacrée à ma passion », a ... Lire la suite
Les meilleurs élèves de l’Ecole internationale chinoise au titre de l’année scolaire 2021-2022 ont été récompensés au cours d’une cérémonie organisée dans la grande salle de conférence du Palais des Congrès à Brazzaville.
La directrice de cette école, Esther Wilfriede Nanitelamio, a expliqué que cet établissement comprend des cycles préscolaire, primaire et secondaire (sixième en cinquième). L’école internationale chinoise de Brazzaville fonctionne en conformité avec le système éducatif congolais, a-t-elle ajouté.
Avec la mondialisation, l’idéal, pense Esther Wilfriede Nanitelamio, serait que l’enfant puisse se défendre en connaissant quelque chose de la Chine. La particularité de cette école se situe plus au niveau de la langue chinoise. « Nous avons notre enseignement en tant que Congolais auquel nous adjoignons la langue chinoise dès la ... Lire la suite

Découvert lors de sa remarquable prestation à l’ouverture d’Ewaggelion Festival, le chanteur gospel a accordé un entretien exclusif au Courrier de Kinshasa. Également pasteur, le serviteur de Dieu croit dur comme fer que la musique est indissociable au culte. Les deux services étant liés, il balaie d’un revers de la main le reproche fait aux chantres qui se lancent dans la pastorale d’avis que les deux services marchent ensemble.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Votre tour de chant à Ewaggelion a été très applaudi, Kinshasa veut faire plus ample connaissance avec vous. D’où nous venez-vous, quel est votre univers musical ?
Claude Mushikangondo (C.M.) : J’habite les Pays-Bas, je suis venu sur invitation d’Ewaggelion Festival et j’en suis content, les choses ont évolué. À mon retour au Congo dans les années 1995, le classique n’étant pas ... Lire la suite
Le roman de l’écrivain tanzanien Abdulrazak Gurnah est un cri d’exil et de mémoire où l’action est doublée d’une réflexion sur la thématique de perte d’innocence, sur fond de violence et de perte de repères propres à des périodes de grands bouleversements politiques. À la fois un roman d’idées et d’actions, « Paradis » est rongé par la corruption des âmes.
Le quatrième roman d’Abdulrazak Gurnah « Paradis », qui fait partie en 1994 de la short list du Book prize, illustre à merveille l’art narratif du romancier. C’est un récit d’exil et de mémoire où l’action est doublée d’une réflexion. La narration procède par strates et sédimentation mêlant ainsi la petite et la grande histoire. Dans « Paradis », l’histoire racontée est celle d’un jeune adolescent de 12 ans, Yusuf, qui quitte son village natal pour aller vivre en ... Lire la suite
Les résultats de la finale de la compétition de la langue chinoise « Chinese Bridge », qui avait mis aux prises dix candidats par catégories, le 4 juin dernier, à l’Institut Confucius de l’université Marien-Ngouabi, sont tombés le 2 juillet. Destinée Amour Tsiba Ndzeli (étudiante) et Saël Sabin Batantou (élève), vainqueurs, participeront à la compétition internationale qui aura lieu en Chine pour le compte du Congo.
C’est pour la septième fois que cette compétition de la langue chinoise (qui est à sa vingt-unième édition pour les étudiants et quinzième édition pour les élèves au niveau mondial) est organisée en République du Congo. Pour cette édition 2022, une quarantaine d’étudiants et une cinquantaine de lycéens ont pris part à la présélection qui a débuté le 14 mai pour les élèves et le 26 mai pour les étudiants. Au finish, dix ... Lire la suite

L’univers musical que propose la manifestation populaire organisée de concert par les Festivals Fire et Rumba parade s’étend sur plusieurs générations avec Zaïko Langa Langa, Koffi et le Quartier Latin, Barbara Kanam, Héritier Watanabe, Roga Roga, Djoson Philosophe, Ibrator, Gally Garvey, Innoss’B, Chimelle Folo, Air Liziba et DJ Amaroula pour célébrer diversement cette pratique artistique centenaire, fierté des deux Congo, du 8 au 10 juillet.
Férus et fervents défenseurs de la rumba sont au centre de l’organisation. Réunis autour de la conférence de presse tenue dans les nouveaux locaux du centre culturel belge, ce lundi 4 juillet, ils ont annoncé la couleur du festival du week-end. Voulue plus faste que les éditions précédentes tenues au même endroit Rumba Mokili mobimba s’inscrit dans le devoir de valorisation et pérennisation de la rumba comme ... Lire la suite
La guinguette africaine de Suresnes(France) démarre sa programmation avec une exclusivité : la présentation officielle du nouvel album À part ça, tout va bien ! de l’artiste-musicien Ladis Arcade.
Les visiteurs du rendez-vous estival de Suresnes auront la primeur de découvrir, en avant-première, l’opus de l’artiste congolais Ladis Arcade : « C’est un album de 10 titres contenant de belles rumbas, de quoi réchauffer les cœurs », confie l’auteur. Et d’expliquer, lors de ses premières interviews, que les mélomanes retrouveront également un mixage de plusieurs styles musicaux allant de la rumba à la folk music sans oublier, bien sûr, les rythmes fondamentaux du Bassin du Congo.
Il convie chaleureusement les estivants à découvrir cette œuvre par eux-mêmes et à se faire leur propre opinion quant au travail réalisé, au lieu de se contenter de "Oh ... Lire la suite