Art-Culture-Média
À Paris pour la présentation de son livre, la juriste congolo-sénégalaise, Taurelle Souala Madior Fall, se confie sur l’utilisation de sa plume pour transmettre les témoignages recueillis auprès des femmes.
Dans la continuité de la célébration du 8 mars, partie d’Abidjan pour Paris, l’auteure de "Violences au féminin", paru chez l’Harmattan, a réuni la presse et une trentaine d’invités dans un espace dédié au Drugstore des Champs Elysées.
Partant du récit de ses débuts d'écriture au lycée, sous l’œil bienveillant de Fidèle Mankou, un de ses anciens professeurs venu à la présentation, Taurelle Souala Madior Fall a parlé de son attrait pour la plume qui l’a menée, depuis le Congo jusqu’au Sénégal, à écrire sur huit femmes qui ont osé briser le pacte du silence au point d’extérioriser, à haute et intelligible voix, leurs diverses ... Lire la suite
Mise en scène par Aimée Patricia Mavoungou, la pièce «Lumzimbou», du Congolais Chrysogone Diangouaya, sera jouée par les actrices de la Compagnie théâtrale Bivelas, le 20 mars à l’espace culturel Yaro de Pointe-Noire.
«Elles est accusée de meurtre de deux enfants et réclame justice. Elle n’usera pas seulement des simples paroles pour relever le défi de ce procès mais entraînera avec elles plusieurs autres femmes afin de faire triompher le droit, même s’il faut passer par le chant, le slam, la musique, la danse et des slogans divers», tel est le résumé de «Lumzimbou» qui tourne autour du droit. Le droit dont bon nombre de personnes ne comprennent pas ou ignorent certains aspects. Le cas d’Aimé Patricia, responsable de la troupe Bivelas, qui a assuré la mise en scène de cette pièce.
Elle a expliqué : «Il y a beaucoup d’aspects du droit que je ne ... Lire la suite
A l’occasion de la 27e édition de la semaine de la langue française et de la Francophonie, l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville organise, du 21 au 26 mars, une série d’activités culturelles. Au programme slam interscolaire, concert et tournoi de scrabble.
Organisée chaque année autour du 20 mars, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, la semaine de la langue française et de la Francophonie est le rendez-vous des amoureux des mots en France comme partout à l’étranger afin de célébrer cette langue dans toute sa diversité.
Cette année, l’IFC de Brazzaville accueille trois rencontres. En premier, il se tiendra du 21 au 23 mars la 10e édition du concours interscolaire de slam « Dis-moi, dix-mots en slam ». Organisé depuis 2010 par le collectif de slameurs Styl’Oblique, le concours accueille cette fois-ci huit ... Lire la suite
Taurelle Souala Madior Fall facilite, dans son recueil préfacé par l’artiste musicien Fally Ipupala, la libération de la parole aux femmes pour un état des lieux en présentiel.
De par ses témoignages recueillis auprès des femmes, " Violences au féminin ", paru chez l’Harmattan, ressemble pour le lecteur à un livre qui parle.
Publié ce mois de mars où se célèbre la Journée internationale des droits des femmes, cet ouvrage s'emploie à briser le pacte du silence, à extérioriser, à haute et intelligible voix des souffrances intérieures souvent indicibles.
Cet exercice, auquel s'est livrée Taurelle Souala Madior Fall avec ses invitées, a été, finalement, un succès, car il est donné de constater à travers les chapitres que des femmes courageuses ont accepté de se prêter au jeu, de se dévoiler à cœur ouvert, sans filtre, sans porte-parole, devenant ainsi ... Lire la suite
Aïcha Koné a marqué l’histoire de la musique ivoirienne version féminine. Avec sa magnifique voix et la qualité de ses compositions, elle a parcouru plusieurs nations. En 1982, elle sort « Napesi yo motema », un titre foudroyant.
Arrangé par Jimmy Hyacinthe, le disque 33 tours, estampillé 793011 dans lequel est issu le morceau « Napesi yo motema » a été produit par la chanteuse elle-même dans un univers musical où la production discographique n’était pas chose aisée. Une attitude que doivent s’approprier des artistes d’aujourd’hui.
« Napesi yo motema » peut se traduire par « Je t’ai donné mon cœur ». Ce titre chanté en lingala fait apparaître la souffrance qu’éprouve la femme lorsqu’elle est délaissée par son mari. « Bolingo na ngai okeyi e, otiki ngai na pasi namotema o, ngai ko nzoto ebeba kala nani akolinga ngai asalisa ngai ... Lire la suite
Conçu par cinq artistes féminines congolaises au talent avéré et membres du collectif Tosala, le concert de ce vendredi 18 mars, au restaurant « Mokaby Garden Lounge », se veut un hommage aux musiciennes courageuses et qualifiées qui s’imposent de plus en plus dans ce secteur. Mois de mars oblige, les Amazones congolaises, se plaçant résolument dans la filiation des grandes divas de la variété musicale, proposeront leurs propres répertoires et particulièrement des chansons mettant la femme en avant.
En incarnant le nom des Amazones qui, dans la mythologie grecque, représentent des femmes belles et égales des hommes, grâce à leur courage et qualification à combattre vaillamment, Oupta, Gladys Samba, Spirita Nanda, Welicia Labelle et Berlea Bilem militent avant tout pour le respect des droits de la femme et son émancipation, qu’importe ... Lire la suite
Publié aux éditions +, avec pour préfacier Chrisostome Otsenge Moranganga, « Je m’insurge » est le treizième ouvrage du poète congolais Gaëtan Ngoua. Il est suivi dans le même volume de « Le peuple ne réclame que le pain et la paix ».
Le poème de Gaëtan Ngoua n’est pas un pamphlet mais une étreinte avec l’âme, un vœu d’amour. Il exalte la vie dans sa pureté et résume en quelques mots les peines de l’homme sur cette terre. En effet, dans cet ouvrage, le poète s’insurge contre la maigreur de l’humanité en l’homme ainsi que contre l’ubuesque, le sordide. « L’homme a perdu la bataille de l’humanité en l’homme, des droits de l’homme, des libertés fondamentales et de la dignité humaine. Il nous faut redémarrer le chantier de la reconstruction de l’humanité en l’homme. Et, chacun a son carré à cultiver dans ce rude travail. ... Lire la suite
L’appel est ouvert aux musiciens africains (artistes solo, groupes, DJ, etc.) basés sur le continent. Tous les genres musicaux sont acceptés. Les participants doivent avoir plus de 18 ans.
Les musiciens africains basés sur le continent sont invités à déposer leur candidature afin de s'inscrire pour se produire à Acces, aux showcases organisés lors de la conférence musicale Acces qui auront lieu du 24 au 26 novembre 2022, à Dar es-Salaam, en Tanzanie. La date limite d’envoi est fixée au 10 avril, la participation est gratuite.
Acces offre une plateforme pour les talents africains émergents de se produire devant un public diversifié de programmateurs de salles, de directeurs de festivals, de bookers, de maisons de disques et d’autres représentants de l’industrie musicale locale et internationale.
Les concerts soutenant des partis politiques ou des confessions ... Lire la suite
L’essai publié aux éditions Connaissances et Savoirs, à Paris, montre en cinquante-six pages le contexte, les principes et les figures emblématiques des lumières au XVIIIe siècle.
Le XVIIIe siècle a été un temps fort de l’éclosion de la pensée philosophique et scientifique en Europe. Cette période est caractérisée par la prise en compte de la pensée individuelle au détriment de l’autorité et de la tradition. La liberté personnelle est, en effet, prônée contre la monarchie absolue.
Les lumières représentent un système de pensée relatif à la philosophie moderne, caractérisé essentiellement par le culte de la raison comme principe référentiel pour l’accession à la vérité et l’orientation de la vie et de la conduite humaine. Ce mouvement, selon Giscard Kevin Dessinga, va de 1715, année de la mort du roi-soleil, Louis XIV, à 1789, année de la ... Lire la suite
Sorti en salle en 2010, « Un homme qui crie » du réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun est un film qui montre les conséquences de la déchéance humaine à travers une relation père-fils sur fond de jalousie et de trahison.
Adam, la cinquantaine révolue, ancien champion de natation est maître-nageur de la piscine d’un hôtel de luxe à N’Djamena. Lorsque des investisseurs étrangers rachètent la taverne, il doit céder son poste à son fils Abdel. Une situation qu’il vit très mal, considérant cela comme un échec social.
Et comme si cela ne suffisait pas, durant la même période, le pays en proie à la guerre civile vit sous la menace des rebelles armés. En réaction, le pouvoir en place fait appel à la population pour un "effort de guerre" , exigeant d’elle de l’argent ou un enfant en âge de combattre les assaillants. Adam est ainsi pressé par son ... Lire la suite