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Acte solennel, la remise du titre de propriété à la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Catherine Kathungu Furaha, du bien acquis par la République suite à son achat auprès de la veuve Marie-Rose Luzolo, alias Amazone, a été l’un des événements majeurs ayant marqué la journée du 7 avril à Kinshasa.
Amazone a remis en main propre à la ministre Catherine Kathungu Furaha le document de la villa du quartier Ma campagne où avait vécu le chef du village Molokaï jusqu’à sa mort. Faisant partie désormais du patrimoine de la République démocratique du Congo, la demeure privée du pape de la sape, artiste international de surcroît, n’appartient plus à sa famille. Ainsi, il est à présent du devoir de l’Etat d’y veiller. Cette villa sera préservée, restaurée, sauvegardée et montrée au public de façon régulière, on l’espère, de sorte à ... Lire la suite
Paru en février dernier aux éditions l’Harmattan-Congo, l’ouvrage « Tangou, le fils de Baloka » relate l'histoire de Tangou qui, après l'obtention de son baccalauréat à Mfinda, part pour Bissibossi, la capitale, poursuivre ses études universitaires.
Baloka, retraité, met son espoir et sa confiance en son fils Tangou qui, selon lui, le fera vivre ses derniers instants d’un bonheur sans limite. « Pour ce petit, mon benjamin Tangou, je suis prêt à tout faire pour qu’il réussisse afin qu’il soit mon troisième pied durant mes derniers instants sur terre. C’est mon soleil, comme son nom l’indique », peut-on lire à la page 18.
Certains habitants du village Mfinda considèrent la famille de Baloka comme maudite car personne n’a réussi à l’école. L’admission au baccalauréat de Tangou a étonné des gens qui disent du mal de sa famille. Ce ... Lire la suite
Le 5 avril dernier, le Makoko Michel Ganari Nsalou 2 a été installé au palais royal de Mbé par la cour royale, conduite par la reine Ngalifourou. A l’issue de la cérémonie, le dix-huitième roi a accordé une interview exclusive aux Dépêches de Brazzaville dans laquelle il a invité ses parents qui ont maille à partir avec la cour royale de reprendre conscience afin qu’ensemble ils parlent le même langage pour l’intérêt du royaume.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : La situation du royaume téké fait couler beaucoup d’encre depuis quelque temps. Peut-on dire aujourd’hui, avec votre installation dans le palais royal de Mbé, que la guéguerre est finie ?
Roi Makoko Michel Ganari Nsalou 2 (R.M.M.G.N.) : Le pouvoir que j’incarne aujourd’hui vient de « Nkwembali » qui est notre Dieu. Certes, il y a eu du bruit comme vous l’avez évoqué, ... Lire la suite
L’Institut français du Congo (IFC) donne la possibilité aux Ponténégrins de vibrer, depuis le 5 avril, au rythme de l’histoire et des sons de la rumba congolaise à travers son festival "Rumba un jour, rumba toujours" qui réunit des grands noms de cette musique tels Sam Mangwana, Théo Blaise Nkounkou, Cosmos Mutuari, Maïka Munan, Ballou Canta, Kevin Mbouandé, Fredy Massamba, Sean Milano, Lize Babindamana ainsi que Les Bantous de la capitale qui livrent un concert ce 8 avril à Canal Olympia.
Depuis son inscription par l'Unesco au patrimoine immatériel de l'humanité, la rumba congolaise fait de plus en plus parler d'elle. Le festival "Rumba un jour, rumba toujours", qui prendra fin le 16 avril prochain, se veut un vecteur d’un message à la fois culturel et festif en s’appuyant sur la diversité, l’échange et la mixité. Par cet événement, l’IFC entend aussi ... Lire la suite
Il est de mise de vouloir « tirer les vers du nez » de quelqu’un lorsqu’on parle de soutirer une information à un individu, lorsqu’on cherche à en savoir plus sur une situation qu’il devrait connaître. Mais quel en est le rapport avec les vers ? En voilà une phrase qui titille nos esprits.
L’origine de cette expression proviendrait du XVe siècle mais il existe plusieurs hypothèses pour l’expliquer. On suppose tout d’abord qu’il existerait un lien entre les larves de mouches, utilisées pour soigner les plaies. Ensuite, il aurait entre ce fait et l’idée d’extirper une information à quelqu’un. On pourrait imaginer une suite en se créant une histoire entre des larves dans le nez et le fait de faire du chantage avec ces larves pour obtenir une réponse à ses questions.
D’ailleurs, cette idée est en corrélation avec le mythe selon lequel au XVIIIe ... Lire la suite
Œuvre musicale de Wendo Kolosoy, « Marie Louise » a propulsé son auteur au firmament du gotha musical congolais. Enregistrée au studio Ngoma, elle voit le jour en 1948 en format 78 tours, sous la référence Ngoma no 23.
Le disque 78 tours dispose de deux titres, « Marie Louise » sur la face A et « Botiaki tembe » sur la face B. C’est le premier qui dominera la fin de la décennie quarante et le début de la décennie cinquante. Selon des sources proches de Wendo, « Marie Louise » fut sa dulcinée et la sœur du guitariste Henri Bowane. Dans ce titre, l’auteur manifeste son ardent désir d’épouser sa bien aimée en dépit de l’opposition rencontrée de la part de son beau-père qui indirectement l’insulte et le calomnie. « Solo mpenza ngai na kobala Louise. Bokilo aboya, ngai na yo se libala, ngai na yo tolingani ». Ce qui peut être traduit par :... Lire la suite
Théâtre à la carte et Gregori Miege inventent le cabaret à Pointe-Noire à travers la formation « L’acteur-Créateur » et deux représentations les 16 et 17 avril. Une course contre la montre pour un spectacle – très – vivant !
Pour Alexandra Guénin, le spectacle se consomme toujours vivant et elle croque dedans à pleines dents avec la Cie Théâtre à la Carte qu’elle dirige depuis 2016. En ce mois d’avril, celle que l’on surnomme Alex innove avec la formation « L’acteur-Créateur », un concept résolument novateur en République du Congo avec en point d’orgue la création d’un spectacle cabaret, genre méconnu et non répandu dans le 242.
Ce qu’on aime chez Alex est cette douce folie qui n’a rien d’un euphémisme chez elle et qui fait voler en éclats les normes établies des spectacles autrefois formatés. Brillante pour innover à sa ... Lire la suite
On a parlé de Moka au café, de Fannie Fayar, de pop corn, de fausses vues et de musique avec Josh Djido, manager, producteur entrepreneur culturel et fondateur de Josh Universal.
Josué Bakoua Membila, alors en classe de terminale au lycée Chaminade de Brazzaville, vient d’échouer à l’obtention du baccalauréat D et l’avenir lui paraît alors compliqué. « C’est vrai que j’étais soucieux, un ami m’a alors parlé de la possibilité de faire un stage à Le Cambatani, catering aéroportuaire où j’ai appris non seulement la cuisine mais aussi et surtout la pâtisserie. Ma spécialité c’était et c’est encore le moka au café mais ce que je savais faire de mieux était à l’époque d’assister quasiment à tous les spectacles de l’Institut français. C’est là que j’ai touché du doigt ma passion qui est celle de la culture et des arts ... Lire la suite
Après quatre mois et demi de retraite initiatique à Ngabé, Michel Ganari Nsalou 2, désigné dix-huitième Makoko de la lignée d’Ilôh 1er, le 20 novembre 2021, a pris ses quartiers au palais royal de Mbé, le 5 avril, au cours d’une cérémonie patronnée par la cour royale avec à sa tête la reine Ngalifourou.
Le 5 avril, un jour pas comme les autres pour les habitants de Mbé. Ils sont rassemblés en grand nombre dans la future cour royale de Mbé à peine entourée par des arbustes. A l’intérieur, se trouve une immense baraque colorée en rouge-blanc, située en plein cœur de Mbé. C’est là que dorénavant devraient vivre les différents rois. Ce palais royal a bien existé auparavant. C’est précisément en 1971 qu’il a été fermé par le président de la République, chef de l’État de l’époque, Marien Ngouabi (lorsqu’il avait mis fin aux ... Lire la suite
Dans le cadre du projet Taking care, l’artiste congolais François Mutamba Tshibwabwa, alias Nada Tshibwabwa, prendra part, le 10 avril en Belgique, à une série d’activités culturelles placées sous le signe des savoirs écologiques.
Avec les matériaux trouvés dans les rues de Kinshasa, capitale politique de la République démocratique du Congo (RDC), Tshibwabwa confectionne des masques, des robots ou des costumes pour des performances.
Son parcours juché d’embuches a fait de lui un artiste accompli qui sait transmettre implicitement des messages sur les maux de la société dans laquelle nous vivons. Il s’est déjà produit dans plusieurs festivals et centres culturels, essentiellement sur la scène kinoise. Par ailleurs, ses œuvres ont récemment fait partie de diverses expositions dans le monde. Signalons que Nada Tshibwabwa est né en 1990 à Lubumbashi, vit et ... Lire la suite